LE MINISTRE-CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE, YVES CHRISTALIN, A REMIS SA DÉMISSION
Il va se consacrer entièrement à sa campagne, annonce son chef de cabinet
Le ministre des affaires sociales et du travail, Yves Christalin, candidat à la présidence sous la bannière de « LAVNI » (L’Avenir), a formellement remis sa démission jeudi au chef du gouvernement, Jean Max Bellerive, pour se consacrer entièrement à sa campagne électorale.
L’information a été confirmée pour Radio Kiskeya par le chef de cabinet du ministre, Me Newton Saint-Juste, qui a promis de rendre publique la lettre de démission.
Membre-fondateur de la plateforme présidentielle INITE (Unité), M. Christalin avait résolu de se porter candidat sous la bannière d’un groupement politique issu de Lavalas au lendemain du choix de Jude Célestin par le président René Préval comme candidat à la présidence de ladite plateforme.
Cette décision lui a valu de sérieuses critiques, autant qu’au Conseil Electoral Provisoire (CEP) qui a agréé sa candidature, du fait qu’il n’avait pas préalablement démissionné de son poste.
Dans le camp de Christalin, on a tenté d’expliquer que la Loi ne l’y contraignait point. Ce à quoi l’opposition a répondu qu’il s’agit d’une question d’éthique.
Dans les dernières 48 heures ayant précédé l’annonce officielle de la démission, le bruit avait couru que M. Christalin était en conflit ouvert avec le chef de l’Etat et le ministre des Finances au sujet de la décision d’augmenter de plus de 100 millions de dollars le montant des fonds alloués à des travaux d’infrastructure et de la diminution de l’enveloppe budgétaire allouée à son Ministère.
Le ministre-candidat avait formellement démenti ces rumeurs dans une interview accordée mercredi à Radio Kiskeya.
vendredi 3 septembre 2010
HAITI / FRANCE / LITTERATURE
L’ÉCRIVAIN LOUIS-PHILIPPE DALEMBERT NOMMÉ CHEALIER DE L’ORDRE DES ARTS ET DES LETTRES EN FRANCE
Le jeune écrivain d’origine haïtienne, Louis-Philippe Dalembert, a été nommé – Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres – par le ministre français de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a appris l’AGENCE DE PROMOTION SOCIALE, DE COMMUNICATION ET DE MARKETING (APROSCOM).
Cette information a été rendue publique par un arrêté, en date du 23 juillet de cette année, du ministère français de la Culture et de la Communication.
Par cette distinction honorifique, Frédéric Mitterrand, un des quatre ordres ministériels de la République française, a voulu saluer la contribution et l’engagement de l’auteur au service de la culture française.
Louis Philllipe Dalembert, de formation littéraire et journalistique, est l’auteur en français et en créole, de plusieurs ouvrages touchant presque tous les genres littéraires, tels la poésie, la nouvelle, le roman, le document historique, etc.
De tous ses ouvrages figurent : « Le Crayon du bon Dieu n’a pas de gomme », « Epi oun jou konsa tèt Pastè Bab pati », « poème pour accompagner l’absence » et le tout récent « Roman de Cuba ».
Ancien pensionnaire de la très renommée Villa Médicis à Rome, Louis-Philippe Dalembert vit aujourd’hui à Berlin où il est détenteur de la prestigieuse bourse DAAD (Deutscher Akademischer Austausch Dienst), le plus important programme de bourses en Allemagne.
Il a reçu, entre autres, le Grand Prix de poésie de la ville d’Angers et a obtenu la bourse Unesco-Aschberg constituée d’une résidence d’écriture à Mishkenot Sha’ananim, Jérusalem.
L’écrivain haïtien a également été récompensé du prix RFO (Radio France Outremer) du livre 1999 pour son roman « L’Autre Face de la mer » et du Prix Casa de las Américas 2008 pour « Les dieux voyagent la nuit ».
HONDURAS / PRESSE / PERSECUTIONS
RSF-HONDURAS: LES RADIOS OPPOSÉES AU COUP D’ÉTAT NE CONNAISSENT AUCUN RÉPIT
Menaces et censure s’intensifient contre la radio éducative locale Radio Uno, connue pour sa prise de position contre le régime depuis le coup d’État du 28 juin 2009. Son signal a même été interrompu à la suite d’un acte de sabotage commis dans la nuit du 30 au 31 août 2010.
La station a néanmoins pu reprendre ses programmes, mais sous haute tension.
La répression envers Radio Uno, située à San Pedro Sula (Nord), n’a cessé de s’intensifier au cours des derniers mois. Ses studios ont notamment été la cible d’attaques au gaz toxique, entre autres intimidations régulières contre le personnel de sa rédaction.
A Tegucigalpa, la capitale, deux journalistes de Radio Globo, Carlos Paz et Oswaldo Estrada, ont été agressés, le 27 août dernier, par des policiers, alors qu’ils informaient des brutalités commises par les forces de l’ordre au cours d’une manifestation de professeurs.
Les policiers les ont passés à tabac et ont détruit leur matériel.
Outre ces abus de pouvoirs, des menaces pèsent depuis le mois de juillet sur Mayke Antúnez, autre journaliste de Radio Globo, comme l’a rapporté le Comité pour la défense des droits de l’homme au Honduras (Codeh).
Mayke Antúnez attribue l’origine de ces intimidations à une interview de Roberto Micheletti qu’elle a réalisée il y a deux mois. La journaliste avait eu le courage d’interroger l’ancien président de facto, installé après le coup d’État, sur son bilan en matière de droits de l’homme et de libertés publiques.
Ces violations du droit d’informer témoignent d’un contexte politique toujours aussi désastreux pour la liberté de la presse depuis le coup d’État.
A cet égard, nous interprétons comme un très mauvais signal la remise en liberté, bien que conditionnelle, le 31 août, du colonel José Arnulfo Jiménez, l’un des ordonnateurs de la fermeture musclée de la chaîne Canal 36, et des stations Radio Globo et Radio La Catracha à l’époque du coup d’État.
Les médias victimes de ces violations ont déclaré qu’ils feraient appel, selon le Comité pour la libre expression (C-Libre).
Le Honduras compte neuf journalistes tués depuis le 1er janvier 2010, ce qui le maintient, avec le Mexique, au rang de pays le plus dangereux du continent pour la sécurité des professionnels des médias (http://fr.rsf.org/honduras-assassinat-d-un-neuvieme-25-08-2010,38200.html
Menaces et censure s’intensifient contre la radio éducative locale Radio Uno, connue pour sa prise de position contre le régime depuis le coup d’État du 28 juin 2009. Son signal a même été interrompu à la suite d’un acte de sabotage commis dans la nuit du 30 au 31 août 2010.
La station a néanmoins pu reprendre ses programmes, mais sous haute tension.
La répression envers Radio Uno, située à San Pedro Sula (Nord), n’a cessé de s’intensifier au cours des derniers mois. Ses studios ont notamment été la cible d’attaques au gaz toxique, entre autres intimidations régulières contre le personnel de sa rédaction.
A Tegucigalpa, la capitale, deux journalistes de Radio Globo, Carlos Paz et Oswaldo Estrada, ont été agressés, le 27 août dernier, par des policiers, alors qu’ils informaient des brutalités commises par les forces de l’ordre au cours d’une manifestation de professeurs.
Les policiers les ont passés à tabac et ont détruit leur matériel.
Outre ces abus de pouvoirs, des menaces pèsent depuis le mois de juillet sur Mayke Antúnez, autre journaliste de Radio Globo, comme l’a rapporté le Comité pour la défense des droits de l’homme au Honduras (Codeh).
Mayke Antúnez attribue l’origine de ces intimidations à une interview de Roberto Micheletti qu’elle a réalisée il y a deux mois. La journaliste avait eu le courage d’interroger l’ancien président de facto, installé après le coup d’État, sur son bilan en matière de droits de l’homme et de libertés publiques.
Ces violations du droit d’informer témoignent d’un contexte politique toujours aussi désastreux pour la liberté de la presse depuis le coup d’État.
A cet égard, nous interprétons comme un très mauvais signal la remise en liberté, bien que conditionnelle, le 31 août, du colonel José Arnulfo Jiménez, l’un des ordonnateurs de la fermeture musclée de la chaîne Canal 36, et des stations Radio Globo et Radio La Catracha à l’époque du coup d’État.
Les médias victimes de ces violations ont déclaré qu’ils feraient appel, selon le Comité pour la libre expression (C-Libre).
Le Honduras compte neuf journalistes tués depuis le 1er janvier 2010, ce qui le maintient, avec le Mexique, au rang de pays le plus dangereux du continent pour la sécurité des professionnels des médias (http://fr.rsf.org/honduras-assassinat-d-un-neuvieme-25-08-2010,38200.html
samedi 28 août 2010
OUANAMINTHE / INSECURITE
PAR : SYLVESTRE FILS DORCILUS
UN PUISSANT CHEF DE GANG RETROUVÉ MORT
Le puissant chef de gang, évadé de prison (Pénitencier national) après le tremblement de terre du 12 janvier de l’année en cours, Nady Métellus alias Ti Nady, qui opérait à visière levée dans la commune de Ouanaminthe sous les yeux impuissants des agents des Forces de l’ordre, a été retrouvé mort, samedi matin (28 août) à la rue Liberté, dans la zone de Calvaire.
Son corps mutilé, a-t-on constaté, a été troué de projectiles et des larmes de couteaux. Jusqu’à présent l’auteur de cet acte n’a pas été identifié.
En effet, l’homme fort de Ouanaminthe en matière de kidnapping, de vols à mains armées, de viols, de réseaux de malfaiteurs, Nady Métellus, condamné à 15 ans de prison pour son implication dans plusieurs actes de banditisme dans la commune, a recouvré sa liberté, de justesse, le 12 janvier, lors du séisme, comme tant d’autres de ses pairs.
Depuis son retour à Ouanaminthe, où il vivait avant son condamnation, la population vivait dans la terreur. Son réseau mafieux recommençait à fonctionner pour la plus belle. Ce qui représentait un défi énorme pour les forces de l’ordre et la justice. Bon nombre de cas d’enlèvements, suivis d’assassinats, malgré les rançons, ont été enregistrés dans la ville.
La mort de ce chef de gang, recherché activement par la Police, a anéanti la peur qui rongeait le cœur des divers membres de la population qui, vraisemblablement rallait un ouf de soulagement en dépit du fait qu’il reste encore à démanteler le réseau totalement.
Le corps de la victime a été enterré dans le cimetière de Ouanaminthe après des constats d’un des juges de paix de la ville.
UN PUISSANT CHEF DE GANG RETROUVÉ MORT
Le puissant chef de gang, évadé de prison (Pénitencier national) après le tremblement de terre du 12 janvier de l’année en cours, Nady Métellus alias Ti Nady, qui opérait à visière levée dans la commune de Ouanaminthe sous les yeux impuissants des agents des Forces de l’ordre, a été retrouvé mort, samedi matin (28 août) à la rue Liberté, dans la zone de Calvaire.
Son corps mutilé, a-t-on constaté, a été troué de projectiles et des larmes de couteaux. Jusqu’à présent l’auteur de cet acte n’a pas été identifié.
En effet, l’homme fort de Ouanaminthe en matière de kidnapping, de vols à mains armées, de viols, de réseaux de malfaiteurs, Nady Métellus, condamné à 15 ans de prison pour son implication dans plusieurs actes de banditisme dans la commune, a recouvré sa liberté, de justesse, le 12 janvier, lors du séisme, comme tant d’autres de ses pairs.
Depuis son retour à Ouanaminthe, où il vivait avant son condamnation, la population vivait dans la terreur. Son réseau mafieux recommençait à fonctionner pour la plus belle. Ce qui représentait un défi énorme pour les forces de l’ordre et la justice. Bon nombre de cas d’enlèvements, suivis d’assassinats, malgré les rançons, ont été enregistrés dans la ville.
La mort de ce chef de gang, recherché activement par la Police, a anéanti la peur qui rongeait le cœur des divers membres de la population qui, vraisemblablement rallait un ouf de soulagement en dépit du fait qu’il reste encore à démanteler le réseau totalement.
Le corps de la victime a été enterré dans le cimetière de Ouanaminthe après des constats d’un des juges de paix de la ville.
NORD / ULCC / BUREAU
PAR DONALD GERMEUS
UN BUREAU DE L’UNITE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION (ULCC) DANS LE NORD
Le Directeur général de l’Unité de lutte contre la corruption, Amos Durosier, a inauguré, le vendredi 13 août dernier, un nouveau bureau départemental de l’institution dans le Nord, notamment au Cap-Haïtien (4 du village Union des Frères dans la localité de Mapou à Vaudreuil) en présence de plusieurs personnalités, entre autres, le Directeur général du ministère de l’Economie et des Finances, Pierre Hérold Etienne, le délégué du Nord, Georgemin Prophète, le commissaire de Police du Cap-Haïtien, Lesly Charles Pierre, des représentants de la justice, des élus locaux et des membres de la société civile.
Dans son intervention, Amos Durosier a indiqué que, « les missions de l’ULCC consistent à protéger les biens publics et collectifs, assurer l’efficacité des mesures et actions afin de prévenir, dépister, sanctionner et éliminer les actes de corruption et infractions assimilées, favoriser la transparence dans la gestion de la chose publique, établir un climat de confiance pour promouvoir l’investissement privé, moraliser l’administration publique et la vie publique en général. »
Il a également mis l’accent sur les effets néfastes de la corruption. Selon lui, ce fléau : érode les principes régissant un état de droit, encourage des pratiques discriminatoires, ralentit le développement économique et social et favorise l’émergence d’une mentalité de gain facile.
Intervenant aussi à la cérémonie, le directeur général du ministère de l’Economie et des Finances (MEF), Pierre Hérold Etienne, a, pour sa part, fait savoir que « la création de l’ULCC s’inscrit dans le cadre des efforts du dit ministère de mieux assurer la gestion des finances publiques. »
Le directeur du bureau départemental de l’Unité de lutte contre la corruption dans le Nord, Noncent Kenny, a, de son coté, souligné que « la lutte contre la corruption n’est pas une sinécure. » En ce sens, il a appelé à la collaboration de tous les secteurs de la région.
L’ULCC est créée le 8 septembre 2004, elle est sous la tutelle du ministère de l’Économie et des Finances.
donaldgermeus@yahoo.fr
UN BUREAU DE L’UNITE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION (ULCC) DANS LE NORD
Le Directeur général de l’Unité de lutte contre la corruption, Amos Durosier, a inauguré, le vendredi 13 août dernier, un nouveau bureau départemental de l’institution dans le Nord, notamment au Cap-Haïtien (4 du village Union des Frères dans la localité de Mapou à Vaudreuil) en présence de plusieurs personnalités, entre autres, le Directeur général du ministère de l’Economie et des Finances, Pierre Hérold Etienne, le délégué du Nord, Georgemin Prophète, le commissaire de Police du Cap-Haïtien, Lesly Charles Pierre, des représentants de la justice, des élus locaux et des membres de la société civile.
Dans son intervention, Amos Durosier a indiqué que, « les missions de l’ULCC consistent à protéger les biens publics et collectifs, assurer l’efficacité des mesures et actions afin de prévenir, dépister, sanctionner et éliminer les actes de corruption et infractions assimilées, favoriser la transparence dans la gestion de la chose publique, établir un climat de confiance pour promouvoir l’investissement privé, moraliser l’administration publique et la vie publique en général. »
Il a également mis l’accent sur les effets néfastes de la corruption. Selon lui, ce fléau : érode les principes régissant un état de droit, encourage des pratiques discriminatoires, ralentit le développement économique et social et favorise l’émergence d’une mentalité de gain facile.
Intervenant aussi à la cérémonie, le directeur général du ministère de l’Economie et des Finances (MEF), Pierre Hérold Etienne, a, pour sa part, fait savoir que « la création de l’ULCC s’inscrit dans le cadre des efforts du dit ministère de mieux assurer la gestion des finances publiques. »
Le directeur du bureau départemental de l’Unité de lutte contre la corruption dans le Nord, Noncent Kenny, a, de son coté, souligné que « la lutte contre la corruption n’est pas une sinécure. » En ce sens, il a appelé à la collaboration de tous les secteurs de la région.
L’ULCC est créée le 8 septembre 2004, elle est sous la tutelle du ministère de l’Économie et des Finances.
donaldgermeus@yahoo.fr
AEROPORT DU CAP-HAITIEN / REHABILITATION
PAR DONALD GERMEUS
VERS LA RÉHABILITATION DE L’AÉROPORT INTERNATIONAL DU CAP-HAITIEN
La cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation de l’Aéroport international du Cap-Haïtien s’est déroulée le lundi 23 août 2010, en présence de diverses personnalités, dont le représentant du président René Préval, Jocelerme Privert, conseiller du chef et ex-ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, de l’ambassadeur du Vénézuela en Haïti, Pedro Antonio Camino Gonzales, des ministres des Travaux Publics,Transports et Communication et du Tourisme, Jacques Gabriel et Patrick Delatour.
Le Directeur général de l’Autorité aéroportuaire nationale (AAN), Lionel Isaac, des Sénateurs du Nord Kély Bastien et Moïse Jean-Charles, des ex-ministres et sénateurs originaires du Nord, des autorités locales et départementales, des membres du secteur privé et de la société civile ont également assisté à la cérémonie.
Les travaux de la réhabilitation de l’Aéroport international de la deuxième ville du pays, selon les responsables, coûteront plus de 30 millions dollars américains et seront exécutés par la compagnie : Constructora del Alba Bolivariana C.A. sur une période de 18 mois, soit en avril 2012.
Les travaux seront financés par la Banque de Développement Economique et Social du Vénézuela. La somme devant financer cet ouvrage fait l’objet d’un accord de prêt ratifié par le Parlement haïtien en décembre 2009.
La mobilisation en faveur de la réhabilitation de l’Aéroport international du Cap-Haïtien remonte à l’année 1986. Depuis, les travaux ont été lancés et interrompus à maintes reprises.
Des turbulences politiques auraient toujours été à la base des interruptions, selon les intervenants à la cérémonie.
Réjouissant du lancement des travaux, la population du Nord, dit souhaiter que les travaux puissent arriver à terme contrairement aux années antérieures.
donaldgermeus@yahoo.fr
VERS LA RÉHABILITATION DE L’AÉROPORT INTERNATIONAL DU CAP-HAITIEN
La cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation de l’Aéroport international du Cap-Haïtien s’est déroulée le lundi 23 août 2010, en présence de diverses personnalités, dont le représentant du président René Préval, Jocelerme Privert, conseiller du chef et ex-ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, de l’ambassadeur du Vénézuela en Haïti, Pedro Antonio Camino Gonzales, des ministres des Travaux Publics,Transports et Communication et du Tourisme, Jacques Gabriel et Patrick Delatour.
Le Directeur général de l’Autorité aéroportuaire nationale (AAN), Lionel Isaac, des Sénateurs du Nord Kély Bastien et Moïse Jean-Charles, des ex-ministres et sénateurs originaires du Nord, des autorités locales et départementales, des membres du secteur privé et de la société civile ont également assisté à la cérémonie.
Les travaux de la réhabilitation de l’Aéroport international de la deuxième ville du pays, selon les responsables, coûteront plus de 30 millions dollars américains et seront exécutés par la compagnie : Constructora del Alba Bolivariana C.A. sur une période de 18 mois, soit en avril 2012.
Les travaux seront financés par la Banque de Développement Economique et Social du Vénézuela. La somme devant financer cet ouvrage fait l’objet d’un accord de prêt ratifié par le Parlement haïtien en décembre 2009.
La mobilisation en faveur de la réhabilitation de l’Aéroport international du Cap-Haïtien remonte à l’année 1986. Depuis, les travaux ont été lancés et interrompus à maintes reprises.
Des turbulences politiques auraient toujours été à la base des interruptions, selon les intervenants à la cérémonie.
Réjouissant du lancement des travaux, la population du Nord, dit souhaiter que les travaux puissent arriver à terme contrairement aux années antérieures.
donaldgermeus@yahoo.fr
HAITI SEISME / CROIX-ROUGE / AIDE
RED CROSS CRITICIZED FOR HAITI RELIEF EFFORTS
Millions Of Dollars Poured Into Red Cross To Help Earthquake Victims; Protesters Say Only A Third Of Money Has Been Spent In Haiti.
CHICAGO (CBS) ― Who can forget the dramatic pictures and sounds of rescue from Haiti? It's been only seven months since the massive earthquake devastated the country. Within hours of the quake, millions of dollars poured in to help. Now, a Chicago group wants to know what happened to all that money.
CBS 2's Jim Williams reports they are very critical of the American Red Cross.
About 25 protesters went right to the Red Cross office in Chicago at 2200 W. Harrison, and draped a sheet over tree branches to symbolize tents, still the only shelter for millions in Haiti.
"We feel this is outrageous," said Toussaint Losier, a Haitian-American leader of the protesters.
They say the Red Cross has collected more than $465 million specifically for earthquake relief in Haiti, but only a third of the money has been spent there.
"This is a humanitarian crisis that's been allowed to continue and allowed to fester because people are not taking the situation seriously," said Losier.
He has been to Haiti since the earthquake and has family there.
"You can hear that folks are not just in desperate, some say inhumane circumstances, but they're really distressed because they don't know what the future for them is," said Losier.
"You have small tents on the ground and when it rains, the people stand up because the water goes under the tent and they get flooded sometimes," said Aline Lauture, a protester.
Some of the criticism Tuesday was especially angry.
"The American Red Cross seems to be much faster in spending money on five figure salaries, hotels, car rentals, air-conditioned offices for its staff, instead of spending the money for real people with real needs on the ground," said Alie Kabba of the United African Organization.
The Chicago Red Cross office did not duck the criticism.
Spokeswoman Martha Carlos came outside and addressed their concerns. She called the spending of only a third of the donations "wise", insisting the Red Cross is trying to make a long-term commitment that will sustain Haiti long after the relief agencies are gone.
"We want to not just give a bottle of water, we want to focus on building water treatment systems," said Carlos.
That kind of effort, she argued, takes time. The Red Cross says it welcomes scrutiny of how it spends money.
The protesters there Tuesday said they plan to sit down with Red Cross officials.
For more information on the Red Cross, and how it spends money for Haiti relief, click here.
http://cbs2chicago.com/local/haiti.relief.earthquake.2.1877254.html
samedi 21 août 2010
HAITI / ELECTIONS
19 CANDIDATS RETENUS POUR LES PRESIDENTIELLES
Eviction de Wyclef Jean pour cause de résidence ; le célèbre rappeur fait partie des 15 aspirants que le CEP a décidé d’écarter de la course.
Sur 34 candidats inscrits pour prendre part aux présidentielles prévues en novembre prochain, seuls 19 sont agrées, par le Conseil électoral provisoire(CEP), à participer définitivement à ces joutes, suivant la liste des candidats retenus rendue publique vendredi soir par les conseillers électoraux.
Sans surprise, la candidature de la star internationale du hip-hop, Wyclef Jean, 40 ans, a été rejetée par le Conseil électoral provisoire (CEP), pour cause de residence.
Voici la liste complète des candidats agréés et autorisés à faire campagne en vue des présidentielles du 28 novembre :
1.- Axan Abellard, Konbit Nasyonal pou Devlopman Ayiti (KNDA)
2.- Jacques-Edouard Alexis, Mobilisation pour le Progrès d’Haïti (MPH), ancien Premier ministre de René Préval (1998-2001 et 2006-2008)
3.- Jean Hector Anacacis, Mouvement pour le Développement de la Jeunesse Haïtienne (MODEJHA), Sénateur de l’Ouest
4.- Charles Henry Baker, Respè
5.- Josette Bijoux, Indépendante, ancienne ministre de la santé publique (2004-2006)
6.- Gérard Blot, Plateforme 16 Décembre
7.- Jean Henry Céant, Renmen Ayiti
8.- Jude Célestin, INITE, ex-directeur général du Centre national des équipements (CNE)
9.- Eric Charles, Parti de l’Evolution Nationale Haïtienne (PENH), ancien directeur de la douane de Port-au-Prince
10.- Yves Cristalin, Oganizasyon Lavni, ministre des affaires sociales encore en fonction
11.- Mirlande Hyppolite Manigat, Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), ancienne Sénatrice
12.- Garaudy Laguerre, Wozo
13.- Michel Martelly alias "Sweet Micky", Repons Peyizan
14.- Yvon Neptune, Ayisyen pou Ayiti, ex-Premier ministre de Jean-Bertrand Aristide (2003-2004)
15.- Wilson Jeudy, Force 2010, actuel maire de Delmas (banlieue nord-est de Port-au-Prince)
16.- Pasteur Chavannes Jeune, ACCRHA
17.- Leslie Voltaire, Ansanm Nou Fò, ex-ministre des haïtiens vivant à l’étranger et de l’éducation nationale
18.- Léon Jeune, Konbit Liberasyon Ekonomik (KLE), ancien secrétaire d’Etat à la sécurité publique
19.- Génard Joseph, Groupement Solidarité
Exclu de la compétition pour n’avoir pas résidé cinq années consécutivement en Haïti, comme l’exige la constitution, Jeannel Wyclef Jean, qui tentait de se présenter à la magistrature suprême sous la bannière du parti "Viv Ansanm" (Vivre Ensemble), se trouve en tête des quinze candidats évincés parmi lesquels on compte également l’oncle du chanteur, Raymond Alcide Joseph, ex-ambassadeur d’Haïti à Washington, la mairesse de Pétion-Ville (banlieue est de la capitale), Claire Lydie Parent, Dr Kesler Dalmacy, un médecin très connu dans la communauté haïtienne de New York, Lavarice Gaudin, activiste Lavalas de la Floride, et l’homme d’affaires Charles Voight.
Toutes les décisions de l’institution électorale sont sans appel et ne peuvent par conséquent faire l’objet d’aucun recours, selon la législation en vigueur.
Eviction de Wyclef Jean pour cause de résidence ; le célèbre rappeur fait partie des 15 aspirants que le CEP a décidé d’écarter de la course.
Sur 34 candidats inscrits pour prendre part aux présidentielles prévues en novembre prochain, seuls 19 sont agrées, par le Conseil électoral provisoire(CEP), à participer définitivement à ces joutes, suivant la liste des candidats retenus rendue publique vendredi soir par les conseillers électoraux.
Sans surprise, la candidature de la star internationale du hip-hop, Wyclef Jean, 40 ans, a été rejetée par le Conseil électoral provisoire (CEP), pour cause de residence.
Voici la liste complète des candidats agréés et autorisés à faire campagne en vue des présidentielles du 28 novembre :
1.- Axan Abellard, Konbit Nasyonal pou Devlopman Ayiti (KNDA)
2.- Jacques-Edouard Alexis, Mobilisation pour le Progrès d’Haïti (MPH), ancien Premier ministre de René Préval (1998-2001 et 2006-2008)
3.- Jean Hector Anacacis, Mouvement pour le Développement de la Jeunesse Haïtienne (MODEJHA), Sénateur de l’Ouest
4.- Charles Henry Baker, Respè
5.- Josette Bijoux, Indépendante, ancienne ministre de la santé publique (2004-2006)
6.- Gérard Blot, Plateforme 16 Décembre
7.- Jean Henry Céant, Renmen Ayiti
8.- Jude Célestin, INITE, ex-directeur général du Centre national des équipements (CNE)
9.- Eric Charles, Parti de l’Evolution Nationale Haïtienne (PENH), ancien directeur de la douane de Port-au-Prince
10.- Yves Cristalin, Oganizasyon Lavni, ministre des affaires sociales encore en fonction
11.- Mirlande Hyppolite Manigat, Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), ancienne Sénatrice
12.- Garaudy Laguerre, Wozo
13.- Michel Martelly alias "Sweet Micky", Repons Peyizan
14.- Yvon Neptune, Ayisyen pou Ayiti, ex-Premier ministre de Jean-Bertrand Aristide (2003-2004)
15.- Wilson Jeudy, Force 2010, actuel maire de Delmas (banlieue nord-est de Port-au-Prince)
16.- Pasteur Chavannes Jeune, ACCRHA
17.- Leslie Voltaire, Ansanm Nou Fò, ex-ministre des haïtiens vivant à l’étranger et de l’éducation nationale
18.- Léon Jeune, Konbit Liberasyon Ekonomik (KLE), ancien secrétaire d’Etat à la sécurité publique
19.- Génard Joseph, Groupement Solidarité
Exclu de la compétition pour n’avoir pas résidé cinq années consécutivement en Haïti, comme l’exige la constitution, Jeannel Wyclef Jean, qui tentait de se présenter à la magistrature suprême sous la bannière du parti "Viv Ansanm" (Vivre Ensemble), se trouve en tête des quinze candidats évincés parmi lesquels on compte également l’oncle du chanteur, Raymond Alcide Joseph, ex-ambassadeur d’Haïti à Washington, la mairesse de Pétion-Ville (banlieue est de la capitale), Claire Lydie Parent, Dr Kesler Dalmacy, un médecin très connu dans la communauté haïtienne de New York, Lavarice Gaudin, activiste Lavalas de la Floride, et l’homme d’affaires Charles Voight.
Toutes les décisions de l’institution électorale sont sans appel et ne peuvent par conséquent faire l’objet d’aucun recours, selon la législation en vigueur.
jeudi 19 août 2010
HAITI / POST SEISME
Mgr BERNARDITO AUZA DRESSE UN TABLEAU SOMBRE DE LA SITUATION EN HAITI
Le Nonce apostolique, Mgr Bernardito Auza, a déclaré, dans une inerview à l’Agence vaticane Fides depuis Port-au-Prince, la capitale haïtienne, que la situation reste critique en Haïti, huit mois après le tremblement de terre du 12 janvier.
« Huit mois après, beaucoup de gens vivant sous les tentes n'ont toujours rien, et de nombreux pauvres ne voient pas d'issue », a indiqué Mgr Auza soulignant, par ailleurs, que « les gens sont traumatisés, les paroisses ont été dispersées, plus de la moitié des églises sont détruites ».
Le représentant du Pape en Haïti, a souligné que le prochain défi de l'Église serait la reconstruction, et en particulier celle des écoles, qui constitue une priorité pour l'église catholique.
Il a précisé que des paroisses, des églises, des séminaires ainsi que des établissements caritatifs et des noviciats des nombreux ordres et communautés seront reconstruits après.
« L'Église catholique en Haïti fait face à un travail énorme, mais fait aussi l'expérience d'une solidarité sans précédent », a fait remarquer l'archevêque en rendant visite au siège international de l'association Aide à l'Eglise en détresse (AED), à Königstein, près de Francfort (Allemagne).
HAITI / NORD / INDUSTRIE
BIENTOT UNE ZONE INDUSTRIELLE DANS LE NORD
Environ cinq acteurs économiques ont annoncé, en début de semaine, la signature d'un Protocole d'Accord pour une collaboration dans les activités qui visent la création de milliers d'emplois formels à travers le développement d'une zone industrielle dans la région Nord d'Haïti.
Le ministère de l'Economie et des Finances, Hansoll Textile Ltd (Corée), la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et le Département d'Etat des Etats-Unis sont les principaux partenaires de ce projet.
La signature de l'accord est la première étape d'un partenariat public-privé visant à renforcer le secteur de l'emploi et les exportations de l'industrie de l'habillement depuis le tremblement de terre du 12 janvier dernier, et la signature du Programme de Redressement Economique pour Haïti (HELP).
Les participants au Protocole d'Accord travaillent ensemble pour planifier le développement d'une zone industrielle y compris l'infrastructure de support et les mécanismes de financement requis.
Le Premier Ministre Haïtien, Joseph Jean-Max Bellerive, a mis l'accent sur l'importance de la coopération entre le gouvernement haïtien, les investisseurs privés et les partenaires internationaux dans l'établissement d'une économie plus forte.
« Les produits du secteur de l'habillement représentent le volume le plus élevé d'exportations et sont vitaux pour notre croissance économique », a-t-il déclaré.
Cheryl D. Mills, conseillère et chef de Cabinet du Secrétaire d'Etat américain, Hillary Clinton, a insisté, de son coté, sur la nécessité d'investir dans des projets de développement durable sur le long terme et l'industrie de l'habillement.
« Les Etats-Unis et nos co-signataires, a-t-elle fait savoir, franchissent une étape importante pour offrir au peuple haïtien une réelle opportunité de reconstruire leur mode de vie et d'en garder une certaine stabilité pour les années à venir. »
Environ cinq acteurs économiques ont annoncé, en début de semaine, la signature d'un Protocole d'Accord pour une collaboration dans les activités qui visent la création de milliers d'emplois formels à travers le développement d'une zone industrielle dans la région Nord d'Haïti.
Le ministère de l'Economie et des Finances, Hansoll Textile Ltd (Corée), la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et le Département d'Etat des Etats-Unis sont les principaux partenaires de ce projet.
La signature de l'accord est la première étape d'un partenariat public-privé visant à renforcer le secteur de l'emploi et les exportations de l'industrie de l'habillement depuis le tremblement de terre du 12 janvier dernier, et la signature du Programme de Redressement Economique pour Haïti (HELP).
Les participants au Protocole d'Accord travaillent ensemble pour planifier le développement d'une zone industrielle y compris l'infrastructure de support et les mécanismes de financement requis.
Le Premier Ministre Haïtien, Joseph Jean-Max Bellerive, a mis l'accent sur l'importance de la coopération entre le gouvernement haïtien, les investisseurs privés et les partenaires internationaux dans l'établissement d'une économie plus forte.
« Les produits du secteur de l'habillement représentent le volume le plus élevé d'exportations et sont vitaux pour notre croissance économique », a-t-il déclaré.
Cheryl D. Mills, conseillère et chef de Cabinet du Secrétaire d'Etat américain, Hillary Clinton, a insisté, de son coté, sur la nécessité d'investir dans des projets de développement durable sur le long terme et l'industrie de l'habillement.
« Les Etats-Unis et nos co-signataires, a-t-elle fait savoir, franchissent une étape importante pour offrir au peuple haïtien une réelle opportunité de reconstruire leur mode de vie et d'en garder une certaine stabilité pour les années à venir. »
mardi 17 août 2010
NOUVELLES INTERNATIONALES
Q&A: MISS HAITI GIVES HOPE TO DEVASTATED COUNTRY
By SIGAL RATNER-ARIAS, AP Entertainment Writer Sigal Ratner-arias, Ap Entertainment Writer – Tue Aug 17, 10:14 am ET
NEW YORK – The first Miss Haiti in 22 years is not the typical contestant you'd find in a beauty pageant. She is a young lawyer who speaks four languages and is happy to be able to help her country after the horrific earthquake that devastated the impoverished Caribbean nation last January.
Sarodj Bertin had a privileged childhood in Puerto Principe until age 9, when her mother, lawyer and opposition leader Mireille Durocher Bertin, was gunned down after announcing the creation of a political party that would compete with that of President Jean-Bertrand Aristide in the upcoming elections.
Her father then moved Sarodj and his other children to the neighboring Dominican Republic, where the 24-year-old beauty, who considered her mother her idol, studied law and worked for the International Alliance for Haiti's Recovery.
Nevertheless, she was obsessed with the Miss Universe pageant. After the earthquake, she entered a contest, won and spent the last few months in Puerto Rico with the director of the Miss Dominican Republic and Miss Haiti franchises, Magali Febles, who took charge of her training for Miss Universe, to be held Aug. 23 in Las Vegas. (The pageant will air on NBC and Telemundo, 9 p.m.-11 p.m. EDT.)
In a recent interview at the Miss Universe headquarters in New York, Bertin spoke with The Associated Press about the importance of her new role, how she expects to help her country and a mishap that would have been the end of the world to any other contestant: Her luggage with her entire Miss Universe wardrobe disappeared on a recent flight to Miami.
AP: What are you going to wear now that you have lost your Miss Universe wardrobe?
Bertin: The people of Haiti have been extremely supportive. They learned what happened and a few designers came to me and loaned me their gowns, bags, shoes. And I, I feel like the most special person in the world right now because they cared for me.
AP: You are a lawyer, you're studying for a masters, you speak French, Spanish, English and Creole, and you are learning Mandarin. You are not the typical Miss Universe contestant.
Bertin: The Miss Universe pageant has always been a dream for me, since I was a kid. I used to watch the contest and think, "Why is my country not participating? I want to see Haiti participating." ... When I finished college, I gave up on the idea. I thought it would never happen. I thought someday ... I could celebrate the contest and send a girl myself. So when they told me that they were going to do it this year ... I trembled, I cried, I screamed.
[Related: Miss Universe body paint photo controversy]
AP: Some criticized the contest, considering it too frivolous, especially amid such a state of emergency.
Bertin: Everybody remembers Haiti in moments of crisis. ... I want them to see also the beauty that there is in my country, to be interested in giving opportunities to the young people. ... They should see it as a light, a hope.
AP: How do you think your participation in the contest can help your country?
Bertin: There are many people who want to help but don't know how and sometimes they need a voice to tell them what are the necessities of the people. I want the people, through me, to be who says what their necessities are.
AP: What are your expectations for the big day?
Bertin: Obviously, if I win I'm going to be the happiest woman. ... (But) regardless what occurs that night, my objectives are the same: work for my people.
NBC and Telemundo are owned by General Electric Co.
Online:
http://www.missuniverse.com/
http://www.nbc.com/pageant-life/miss-universe/
HAITI / ELECTIONS
MICHEL MARTELLY, CANDIDAT À LA PRESIDENCE, SE PRÉSENTE À LA PRESSE MONTRÉALAISE
Au micro de la presse à Montréal, le weekend-écoulé, le chanteur et candidat à la présidence, Michel Martelly, se présentant comme l’homme du moment, a promis de changer les choses et les mentalités en Haïti.
Martelly s’est décrit comme celui le plus apte à rassembler et comprendre le peuple haïtien, auprès duquel il œuvre sur le terrain depuis des années. « J’ai toujours vécu avec mon peuple main dans la main, on a souffert, chanté, dansé et partagé avec lui, on a entendu et compris son cri », a-t-il indiqué.
Le prétendant à la magistrature suprême du pays se dit prêt à prendre des mesures impopulaires pour rebâtir Haïti, notamment l’instauration d’un système d’impôt. « Quand, indique-t-il, vous allez dire à quelqu’un qui n’a jamais payé de taxes et qu’il faudrait en payer un peu, c’est une guerre qui commence. »
« Mais, a-t-il poursuivi, quand les retombées seront positives et que les gens comprennent que grâce à leurs impôts des hôpitaux, des écoles sont construits, les agriculteurs travaillent dans de meilleures conditions, on comprendra le bienfondé de ces mesures. »
« Une misère atroce nous crève les yeux, il y a cet échec des gouvernements précédents, l’absence de structures, de valeurs morales, l’inefficacité d’un système éducatif », cite, entres autres, M. Martelly qui réitère sa volonté de changer les structures en Haïti.
« Méfiez-vous, les milliards qui seront accordés à Haïti ne serviront à rien si la structure de l’état ne change pas c’est pourquoi j’insiste sur le changement de mentalité et la façon de faire », a-t-il conclu.
HAITI / RECONSTRUCTION
La CIRH DÉVOILE SES PRIORITÉS POUR LES PROCHAINS MOIS
La Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH) a énuméré ce 17 aout ses priorités pour les prochains mois, au nombre desquelles figure le ramassage d’un million de mètres cubes de débris au bas de la ville de Port-au-Prince, où le séisme du 12 janvier a détruit ou endommagé la grande majorité des immeubles.
Lors de la deuxième session de son conseil tenue au Karibe Convention Center à Pétion-ville (8 km à l’est de Port-au-Prince), la CIRH a également fait de la prévention des désastres une de ses priorités pour le prochain trimestre, selon son directeur exécutif, Gabriel Verret, qui s’adressait à la presse.
Il est ainsi prévu l’évacuation de 500 000 personnes vivant dans une position à risque par rapport aux catastrophes naturelles.
Autre action prioritaire annoncée par Verret, qui s’exprimait aux côtés des deux co-présidents de la commission (le premier ministre haïtien Jean Max Bellerive et l’ancien président américain William Clinton) : la subvention de la rentrée des classes pour 325 000 enfants.
Pour les 18 prochains mois, la CIRH veut parvenir à la construction de 120 000 abris transitionnels, ainsi qu’à la réparation de 80% des maisons endommagées par le tremblement de terre mais récupérables.
Elle espère aussi, dans le même délai, permettre à 300 000 enfants qui n’ont pas les moyens de fréquenter l’école de le faire et accorder une subvention à 750 000 étudiants.
Dans le domaine des infrastructures, la commission annonce la réhabilitation de 210 km de des routes nationales 2, 3 et 4. Elle se propose également de réhabiliter et de réparer un total de dix ports à travers le pays.
La CIRH projette, par ailleurs, dans un délai de 5 ans, de faire du port des Cayes un port régional et de construire 8 nouveaux ports. De même, elle a l’intention de poursuivre les travaux de construction de l’aéroport du Cap-Haïtien (Nord) et de construire 5 aéroports supplémentaires, sans préciser les lieux de leur emplacement.
La commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti a été créée par décret présidentiel le 21 avril 2010, trois mois après le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010.
Sa mission est d’entreprendre, dans les meilleurs délais, la planification, la coordination et la mise en œuvre des projets de développement et des priorités, incluant la révision des projets et des programmes financés par les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, les organisations non gouvernementales (Ong) et le secteur privé, rappelle l’avis.
(Source : alterpresse.org)
La Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH) a énuméré ce 17 aout ses priorités pour les prochains mois, au nombre desquelles figure le ramassage d’un million de mètres cubes de débris au bas de la ville de Port-au-Prince, où le séisme du 12 janvier a détruit ou endommagé la grande majorité des immeubles.
Lors de la deuxième session de son conseil tenue au Karibe Convention Center à Pétion-ville (8 km à l’est de Port-au-Prince), la CIRH a également fait de la prévention des désastres une de ses priorités pour le prochain trimestre, selon son directeur exécutif, Gabriel Verret, qui s’adressait à la presse.
Il est ainsi prévu l’évacuation de 500 000 personnes vivant dans une position à risque par rapport aux catastrophes naturelles.
Autre action prioritaire annoncée par Verret, qui s’exprimait aux côtés des deux co-présidents de la commission (le premier ministre haïtien Jean Max Bellerive et l’ancien président américain William Clinton) : la subvention de la rentrée des classes pour 325 000 enfants.
Pour les 18 prochains mois, la CIRH veut parvenir à la construction de 120 000 abris transitionnels, ainsi qu’à la réparation de 80% des maisons endommagées par le tremblement de terre mais récupérables.
Elle espère aussi, dans le même délai, permettre à 300 000 enfants qui n’ont pas les moyens de fréquenter l’école de le faire et accorder une subvention à 750 000 étudiants.
Dans le domaine des infrastructures, la commission annonce la réhabilitation de 210 km de des routes nationales 2, 3 et 4. Elle se propose également de réhabiliter et de réparer un total de dix ports à travers le pays.
La CIRH projette, par ailleurs, dans un délai de 5 ans, de faire du port des Cayes un port régional et de construire 8 nouveaux ports. De même, elle a l’intention de poursuivre les travaux de construction de l’aéroport du Cap-Haïtien (Nord) et de construire 5 aéroports supplémentaires, sans préciser les lieux de leur emplacement.
La commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti a été créée par décret présidentiel le 21 avril 2010, trois mois après le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010.
Sa mission est d’entreprendre, dans les meilleurs délais, la planification, la coordination et la mise en œuvre des projets de développement et des priorités, incluant la révision des projets et des programmes financés par les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, les organisations non gouvernementales (Ong) et le secteur privé, rappelle l’avis.
(Source : alterpresse.org)
HAITI / RECONSTRUCTION
2e SESSION, LE 17 AOUT 2010, DE LA COMMISSION INTERIMAIRE POUR LA RECONSTRUCTION D’HAITI (CIRH)
La commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (Cirh) tient la deuxième session de son conseil, ce mardi 17 août 2010, à Pétionville (8 km à l’est de Port-au-Prince, la capitale), apprend l’agence en ligne AlterPresse d’un « avis aux médias » rendu public ce lundi.
« Lors de cette rencontre, un nombre de priorités sectorielles seront présentées à la Cirh, lui permettant de se concentrer et de voter éventuellement sur des projets, en ligne avec les réponses immédiates et à long terme du gouvernement haïtien, et de contribuer à leur avancement pour satisfaire les besoins du peuple haïtien », indique l’avis en question.
La première partie de la réunion du conseil, ce mardi 17 août, sera ouverte à la presse.
Les co-présidents de la Cirh, l’ancien président américain William Jefferson (Bill) Clinton et le premier ministre haïtien Joseph Jean Max Bellerive, donneront conjointement une conférence de presse, immédiatement après la réunion.
Lors de sa première session, le jeudi 17 juin 2010, la Cirh avait validé 4 projets.
Aussi, a été approuvée la création d’un fonds d’appui aux petites et moyennes entreprises (Pme), grâce à un montant de 20 millions de dollars américains [US $ 1.00 = 41.00 gourdes ; 1 euro = 55.00 gourdes aujourd’hui], octroyé par l’homme d’affaires mexicain Carlos Slim et son homologue canadien Frank Giustra.
D’autre part, la Cirh a accepté un projet de 10 millions de dollars américains de la Fondation Bill Clinton, qui se propose de mettre en place de grands abris à Léogâne et Petit-Goave (Ouest), deux départements géographiques fortement touchés par le tremblement de terre et qui constituent des endroits à haut risque durant l’actuelle saison cyclonique.
A cette première session du 17 juin, la Cirh a décidé de lancer une offre d’emploi pour un directeur exécutif, un rôle que remplit par intérim l’économiste Gabriel Verret, conseiller du président René Garcia Préval, selon des médias de la capitale.
En outre, la commission a consenti à utiliser, comme bureaux, des locaux tout équipés, offerts par le Canada pour héberger la Cirh et son personnel, qui doit être recruté dans les meilleurs délais, informait Bellerive.
La commission avait également travaillé sur la structure, les règlements intérieurs et un code de conduite pour ses membres et ses employés, avait souligné le premier ministre.
La commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti a été créée par décret présidentiel le 21 avril 2010, trois mois après le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010.
Sa mission est d’entreprendre, dans les meilleurs délais, la planification, la coordination et la mise en œuvre des projets de développement et des priorités, incluant la révision des projets et des programmes financés par les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, les organisations non gouvernementales (Ong) et le secteur privé, rappelle l’avis.
(Source : alterpresse.org)
La commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (Cirh) tient la deuxième session de son conseil, ce mardi 17 août 2010, à Pétionville (8 km à l’est de Port-au-Prince, la capitale), apprend l’agence en ligne AlterPresse d’un « avis aux médias » rendu public ce lundi.
« Lors de cette rencontre, un nombre de priorités sectorielles seront présentées à la Cirh, lui permettant de se concentrer et de voter éventuellement sur des projets, en ligne avec les réponses immédiates et à long terme du gouvernement haïtien, et de contribuer à leur avancement pour satisfaire les besoins du peuple haïtien », indique l’avis en question.
La première partie de la réunion du conseil, ce mardi 17 août, sera ouverte à la presse.
Les co-présidents de la Cirh, l’ancien président américain William Jefferson (Bill) Clinton et le premier ministre haïtien Joseph Jean Max Bellerive, donneront conjointement une conférence de presse, immédiatement après la réunion.
Lors de sa première session, le jeudi 17 juin 2010, la Cirh avait validé 4 projets.
Aussi, a été approuvée la création d’un fonds d’appui aux petites et moyennes entreprises (Pme), grâce à un montant de 20 millions de dollars américains [US $ 1.00 = 41.00 gourdes ; 1 euro = 55.00 gourdes aujourd’hui], octroyé par l’homme d’affaires mexicain Carlos Slim et son homologue canadien Frank Giustra.
D’autre part, la Cirh a accepté un projet de 10 millions de dollars américains de la Fondation Bill Clinton, qui se propose de mettre en place de grands abris à Léogâne et Petit-Goave (Ouest), deux départements géographiques fortement touchés par le tremblement de terre et qui constituent des endroits à haut risque durant l’actuelle saison cyclonique.
A cette première session du 17 juin, la Cirh a décidé de lancer une offre d’emploi pour un directeur exécutif, un rôle que remplit par intérim l’économiste Gabriel Verret, conseiller du président René Garcia Préval, selon des médias de la capitale.
En outre, la commission a consenti à utiliser, comme bureaux, des locaux tout équipés, offerts par le Canada pour héberger la Cirh et son personnel, qui doit être recruté dans les meilleurs délais, informait Bellerive.
La commission avait également travaillé sur la structure, les règlements intérieurs et un code de conduite pour ses membres et ses employés, avait souligné le premier ministre.
La commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti a été créée par décret présidentiel le 21 avril 2010, trois mois après le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010.
Sa mission est d’entreprendre, dans les meilleurs délais, la planification, la coordination et la mise en œuvre des projets de développement et des priorités, incluant la révision des projets et des programmes financés par les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, les organisations non gouvernementales (Ong) et le secteur privé, rappelle l’avis.
(Source : alterpresse.org)
samedi 14 août 2010
HAITI / POST SEISME
UNE NOUVELLE FAILLE EST DÉCOUVERTE EN HAITI PAR DES SISMOLOGUES
Des experts affirment avoir découvert une nouvelle faille qui pourrait avoir été à l'origine du violent séisme du 12 janvier. Cette faille inconnue jusqu'ici est longue de 30 kilomètres a indiqué le sismologue français Eric Calais de l'Université de Perdue (Texas). Dénommée provisoirement faille de Léogane par les experts, cette faille contrairement à la faille Enriquillo, s'intègre dans la croûte terrestre à un angle de 60 degrés.
Dans unE interview au journal Science News, M. Calais a soutenu que les calculs réalisés et les images collectées après le séisme du 12 janvier ne permettaient pas de prouver que la faille Enriquillo était responsable de la catastrophe. Les images spatiales permettaient de constater que l'aire nord de la faille Enriquillo avait été brutalement soulevée, explique M. Calais.
Les experts dépêchés à Léogane avaient rapporté que des coraux étaient morts puisque le littoral avait été soulevé de 60 centimètres. Au cours du séisme du 12 janvier des segments en profondeur de la faille de Léogane ont glissé les unes sur les autres à une distance de 5 mètres. En dépit de ce glissement enregistré a environ 20 kilomètres de profondeur il n'y eu aucune rupture du sol à la surface.
Cette faille peut faire partie d'un réseau de faille que nous ne connaissons pas, insiste M. Calais. La faille n'a pu être détectée en raison de l'absence de sismomètre en Haïti et du nombre réduit de ces instruments en République Dominicaine.
(Source : Radio Metropole)
NOUVELLES INTERNATIONALES
UNE CANTATRICE DE 10 ANS STUPÉFIE LES ETATS-UNIS
Jackie Evancho sera-t-elle la nouvelle Susan Boyle ? En tout cas, son apparition pendant l'émission "America's Got Talent", diffusée sur la chaîne américaine NBC, mardi 10 août, a provoqué un raz-de-marée comparable à celui suscité par l'Ecossaise, en avril 2009, dans l'émission mère "Britain's Got Talent", lorsqu'elle avait entonné, d'une voix de rêve, la célèbre chanson I Dreamed a Dream, de la comédie musicale Les Misérables, d'Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg.
Quelques détails les distinguent cependant : la jolie Jackie fait vraiment son âge (Susan Boyle, au physique plus ingrat, faisait largement plus que ses 48 ans) et chante non une chanson mais un air d'opéra, O mio Babbino caro, extrait de Gianni Schicchi, de Giacomo Puccini. Surtout, Jackie n'a que... 10 ans.
Après son interprétation, la petite fille a déclenché l'enthousiasme du public, des téléspectateurs votants et du jury. Sa présélection sur YouTube (partenaire de l'émission) avait lancé les premières vagues de ce succès. Depuis, les visionnages sur le site Internet ne cessent d'augmenter.
Tout aussi exceptionnel qu'il paraît, le cas de Jackie Evancho n'est pas unique. Entre autres exemples, la grande cantatrice américaine Beverly Sills (1929-2007) avait fait ses débuts en chantant à 8 ans pour des radio-crochet et au cinéma.
A l'âge de Jackie, elle vocalisait des airs d'opéra beaucoup plus aigus et difficiles. En 1997, la Britannique Charlotte Church fit, à 11 ans, ses débuts dans l'émission britannique "The Big, Big Talent Show" et témoignait d'une voix de soprano modeste mais étonnante.
Absence de souffle
Des trois, Jackie Evancho chante le moins haut (elle transpose l'air de Puccini un ton plus bas et l'interprète dans une version simplifiée et raccourcie). En revanche, elle a, au même âge, le timbre le plus beau. Si l'on écoute Jackie "à l'aveugle", la seule faiblesse technique qui trahisse son âge est son absence de souffle, chose normale étant donnée la taille de la cage thoracique d'une petite fille.
Sera-t-elle une grande chanteuse du calibre de Beverly Sills ? Nul ne peut dire comment son talent naturel évoluera à la puberté (car les filles muent aussi, de façon moins audible que les garçons cependant).
Surtout, cet avenir dépendra de ce que son entourage voudra faire de la fillette, déjà très à l'aise avec les médias : une vedette express et "bancable", telle que les émissions de télé-réalité en révèlent sans cesse, ou une artiste qui prendra la peine d'apprendre son métier lentement et sûrement.
(Source : www.lemonde.fr)
HAITI / ELECTIONS
Le processus de traitement de dossiers des candidatures, objet d’attention de la mission d’observation OEA-Caricom
Les six (6) premiers observateurs internationaux, en mission de préparations logistiques sur le terrain depuis le 3 août dernier, sont en train de suivre le processus devant aboutir à la publication, le 17 août prochain, d’une liste des candidates et candidats agréés pour la présidentielle du 28 novembre 2010.
C’est ce qu’a indiqué le chef de la mission conjointe d’observation électorale de l’organisation des Etats américains (Oea) et de la communauté des pays des Caraïbes (Caricom), le trinidadien Colin Granderson, lors d’une conférence de presse, le 12 août, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Ce premier groupe d’observateurs de l’Oea et de la Caricom a déjà assisté à l’inscription des candidates et candidats à la présidence, fait savoir l’ambassadeur trinidadien.
Ils se sont également entretenus avec des membres du Conseil électoral Provisoire (Cep) et du gouvernement, ainsi qu’avec des partenaires internationaux.
« Nous allons bientôt prendre contact avec les autres acteurs impliqués dans le processus électoral, qu’ils soient de la classe politique ou de la société civile », déclare le chef de la mission d’observation électorale Oea-Caricom.
A partir du mois de septembre 2010, la mission d’observation Oea-Caricom déploiera, de façon progressive, deux cents (200) observateurs internationaux dans les dix départements géographiques du pays, pour y observer le déroulement des diverses étapes du calendrier électoral jusqu’à la publication des résultats officiels, avant la présentation d’un rapport au conseil permanent de l’Oea et au secrétariat général de la Caricom.
Interrogé sur la dernière décision du Cep, de ne pas tenir compte de l’article 233 de la Constitution du 29 mars 1987, en recevant les candidatures d’un membre du gouvernement ou d’anciens comptables de deniers publics sans certificat de décharge, le chef de la mission d’observation électorale Oea-Caricom s’est contenté de considérer « important de respecter, à la fois, les dispositions constitutionnelles et les droits civiques et politiques des individus ».
Avec un statut « indépendant », les observatrices et observateurs internationaux Oea-Caricom auront accès à toutes les instances du Cep.
.
« L’objectif primordial de la mission d’observation Oea-Caricom est de contribuer à ce que les élections se fassent de façon crédible », rappelle l’ambassadeur trinidadien Colin Granderson.
Pour cela, les observatrices et observateurs de l’Oea et de la Caricom devront surveiller attentivement tous les aspects du processus électoral et faciliter, autant que possible, les rapports entre les partis politiques, les candidates / candidats et le Cep.
(Source : www.alterpresse.org)
Les six (6) premiers observateurs internationaux, en mission de préparations logistiques sur le terrain depuis le 3 août dernier, sont en train de suivre le processus devant aboutir à la publication, le 17 août prochain, d’une liste des candidates et candidats agréés pour la présidentielle du 28 novembre 2010.
C’est ce qu’a indiqué le chef de la mission conjointe d’observation électorale de l’organisation des Etats américains (Oea) et de la communauté des pays des Caraïbes (Caricom), le trinidadien Colin Granderson, lors d’une conférence de presse, le 12 août, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Ce premier groupe d’observateurs de l’Oea et de la Caricom a déjà assisté à l’inscription des candidates et candidats à la présidence, fait savoir l’ambassadeur trinidadien.
Ils se sont également entretenus avec des membres du Conseil électoral Provisoire (Cep) et du gouvernement, ainsi qu’avec des partenaires internationaux.
« Nous allons bientôt prendre contact avec les autres acteurs impliqués dans le processus électoral, qu’ils soient de la classe politique ou de la société civile », déclare le chef de la mission d’observation électorale Oea-Caricom.
A partir du mois de septembre 2010, la mission d’observation Oea-Caricom déploiera, de façon progressive, deux cents (200) observateurs internationaux dans les dix départements géographiques du pays, pour y observer le déroulement des diverses étapes du calendrier électoral jusqu’à la publication des résultats officiels, avant la présentation d’un rapport au conseil permanent de l’Oea et au secrétariat général de la Caricom.
Interrogé sur la dernière décision du Cep, de ne pas tenir compte de l’article 233 de la Constitution du 29 mars 1987, en recevant les candidatures d’un membre du gouvernement ou d’anciens comptables de deniers publics sans certificat de décharge, le chef de la mission d’observation électorale Oea-Caricom s’est contenté de considérer « important de respecter, à la fois, les dispositions constitutionnelles et les droits civiques et politiques des individus ».
Avec un statut « indépendant », les observatrices et observateurs internationaux Oea-Caricom auront accès à toutes les instances du Cep.
.
« L’objectif primordial de la mission d’observation Oea-Caricom est de contribuer à ce que les élections se fassent de façon crédible », rappelle l’ambassadeur trinidadien Colin Granderson.
Pour cela, les observatrices et observateurs de l’Oea et de la Caricom devront surveiller attentivement tous les aspects du processus électoral et faciliter, autant que possible, les rapports entre les partis politiques, les candidates / candidats et le Cep.
(Source : www.alterpresse.org)
HAITI / POST SEISME
7 mois après, les personnes sinistrées réclament encore des logements décents et durables
7 mois après le tremblement de terre du 12 janvier, des dizaines de personnes sinistrées, établies dans des camps de fortune à Pétionville et à Delmas – municipalités à l’est et au nord-est de la capitale - ont manifesté, le jeudi 12 août 2010, dans les rues de Port-au-Prince, pour réclamer du gouvernement l’accès à des logements décents et durables pour tous les sans abris et la fin des expulsions.
« Des conditions de vie horribles, une situation de misère sans précédent, sans respect pour les principes et le guide des Nations Unies sur les déplacés internes », s’indignent certains responsables de camps.
Les manifestants ont exprimé leur refus de continuer à vivre dans des conditions infrahumaines, sous des tentes avec leur famille, dans des camps de fortune, où leurs droits fondamentaux sont bafoués, particulièrement le droit à des logements décents et durables, à l’alimentation et à l’hygiène.
La manifestation fait suite à l’appel de plusieurs responsables de comités de camps de personnes déplacées, qui bénéficient de l’appui de plusieurs groupes sociaux, tels l’organisation syndicale « Batay Ouvriye », le groupe de pression dénommé Fòs refleksyon ak aksyon sou koze Kay (Frakka = force de réflexion et d’action sur la problématique du logement ), la plate-forme des organisations haïtiennes de droits humains (Pohdh), le « Mouvman demokratik popilè » (Modep = mouvement démocratique populaire ), et le regroupement « Tèt Kole Òganizasyon Popilè yo » (Union des organisations populaires).
Ces organisations font état de menaces et d’expulsions forcées qui auraient cours actuellement dans plusieurs camps, dont ceux situés sur les places publiques Boyer et St Pierre, à Pétionville (8 km à l’est de Port-au-Prince), et de Cote Plage 16 chez les sœurs Salésiennes à Carrefour (10 km au sud de la capitale).
Un peu plus d’un millier de centres d’hébergement spontanés ont été érigés, dans les zones touchées par le séisme, au lendemain du 12 janvier. Ces centres accueillent environ 1,5 million de personnes sinistrées, selon les travailleurs humanitaires présents sur place en Haïti.
Environ 3% de ces centres ont, à ce jour, été relocalisés, selon la même source.
(Source : www.alterpresse.org)
7 mois après le tremblement de terre du 12 janvier, des dizaines de personnes sinistrées, établies dans des camps de fortune à Pétionville et à Delmas – municipalités à l’est et au nord-est de la capitale - ont manifesté, le jeudi 12 août 2010, dans les rues de Port-au-Prince, pour réclamer du gouvernement l’accès à des logements décents et durables pour tous les sans abris et la fin des expulsions.
« Des conditions de vie horribles, une situation de misère sans précédent, sans respect pour les principes et le guide des Nations Unies sur les déplacés internes », s’indignent certains responsables de camps.
Les manifestants ont exprimé leur refus de continuer à vivre dans des conditions infrahumaines, sous des tentes avec leur famille, dans des camps de fortune, où leurs droits fondamentaux sont bafoués, particulièrement le droit à des logements décents et durables, à l’alimentation et à l’hygiène.
La manifestation fait suite à l’appel de plusieurs responsables de comités de camps de personnes déplacées, qui bénéficient de l’appui de plusieurs groupes sociaux, tels l’organisation syndicale « Batay Ouvriye », le groupe de pression dénommé Fòs refleksyon ak aksyon sou koze Kay (Frakka = force de réflexion et d’action sur la problématique du logement ), la plate-forme des organisations haïtiennes de droits humains (Pohdh), le « Mouvman demokratik popilè » (Modep = mouvement démocratique populaire ), et le regroupement « Tèt Kole Òganizasyon Popilè yo » (Union des organisations populaires).
Ces organisations font état de menaces et d’expulsions forcées qui auraient cours actuellement dans plusieurs camps, dont ceux situés sur les places publiques Boyer et St Pierre, à Pétionville (8 km à l’est de Port-au-Prince), et de Cote Plage 16 chez les sœurs Salésiennes à Carrefour (10 km au sud de la capitale).
Un peu plus d’un millier de centres d’hébergement spontanés ont été érigés, dans les zones touchées par le séisme, au lendemain du 12 janvier. Ces centres accueillent environ 1,5 million de personnes sinistrées, selon les travailleurs humanitaires présents sur place en Haïti.
Environ 3% de ces centres ont, à ce jour, été relocalisés, selon la même source.
(Source : www.alterpresse.org)
HAITI / PROVINCE / EDMOND MULET / ST-MARC
EDMOND MULET A SAINT-MARC : « JE SUIS ICI POUR VOUS ECOUTER »
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies en Haïti, Edmond Mulet, a visité la ville de Saint-Marc, le 7 août 2010. Après des échanges avec les autorités locales, le chef de la MINUSTAH a évalué les travaux réhabilitation de la prison civile et s’est rendu dans deux centres d’hébergement de la commune.
« Je suis ici pour m’entretenir avec vous, mais surtout pour vous écouter », a déclaré M. Mulet lors de sa réunion avec les autorités locales et des représentants de la Société civile. Des questions sur le soutien de la MINUSTAH au processus électoral, la gestion de la crise post-séisme ainsi que la situation socioéconomique et sécuritaire de la Cité de Nissage Saget, ont entre autres été abordées lors de cette rencontre tenue à la salle de conférence du Sous-Bureau de la MINUSTAH à Saint-Marc.
« Saint-Marc a été une ville extrêmement généreuse, qui a accueilli des milliers de déplacés, dont la plupart ont été reçus dans des familles d’accueil », a fait remarquer M. Mulet, faisant référence aux réponses apportées par les autorités locales après le tremblement de terre du 12 janvier.
En ce qui concerne les élections de 2010, Edmond Mulet a, une nouvelle fois, renouvelé l’engagement de la MINUSTAH de fournir tout l’appui nécessaire à leur réalisation. « Les préparatifs sont en cours et le processus se déroule suivant le calendrier électoral prévu. De notre côté, nous continuons à avancer avec les aspects technique et sécuritaire […] Si les responsables politiques sont à la hauteur des circonstances, les Haïtiens auront des élections le 28 novembre », a rassuré M. Mulet.
Et lors de ces entretiens, l’administrateur de la Mairie de la ville, Barnel Archedou, s’est fait le porte-parole de la population de Saint-Marc. « Je suis chargé de vous transmettre les marques de gratitudes de la population Saint-Marcoise à l’ endroit des institutions de la famille des Nations-Unies qui nous avaient aidé à gérer l’après séisme », a-t-il en effet confié.
Sur le terrain, le Représentant spécial du Secrétaire général a visité le centre d’hébergement « Maison de l’environnement », situé à Pivert, un quartier de la ville. Cet abri a été mis sur pied à la suite du séisme du 12 janvier. Il est géré par un comité constitué de membres la Protection civile communale et de représentants de déplacés.
Actuellement, 25 familles regroupant 65 personnes, dont 21 femmes, y sont hébergées. 45 de ces rescapés travaillent par roulement de 10 jours, dans un projet « Cash for work » initié par l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM). Il s’agit d’un programme de construction de murs secs au niveau de plusieurs bassins versants de Saint-Marc.
« Quoique peu, ce revenu nous est très utile, notamment à un moment où la distribution massive de l’aide humanitaire est interrompue. Certains déplacés investissent ces fonds dans de petits commerces et supportent les autres », a expliqué, Jonas Charles, représentant des déplacés dans le comité de gestion du Centre.
« Nous allons travailler maintenant sur un projet de Cash for Work pour les déplacés qui sont ici. Ainsi, pourront-ils avoir des revenus plus importants », a promis pour sa part M. Mulet, à la fin de sa visite.
Autre camp de déplacés ayant reçu la visite du Représentant spécial est celui de Timonette, une localité située dans la cinquième section communale de Saint-Marc. Quelque 204 personnes y sont prises en charge par la Jeunesse en Mission (JEM), une mission évangélique internationale œuvrant depuis plus d’une décennie dans la Cité de Nissage Saget.
« Nous sommes en train de construire 32 maisons pouvant accueillir chacune deux familles. Ce projet a permis à 65 personnes de trouver un emploi ici. » , a expliqué Terry Snow, le responsable de la JEM en Haïti.
Le chef de la MINUSTAH a salué la prise en charge des déplacés dans ce camp. « Je vois ici, à Timonnette, une conception différente et vraiment très intéressante : les tentes sont alignées de façon à créer un lien communautaire beaucoup plus fort. Et de plus, « les responsables sont en train de transférer les victimes directement dans des maisons solides et définitives », a poursuivi M. Mulet.
Le chef de la MINUSTAH s’est par ailleurs rendu à la prison civile de Saint-Marc. Sur place, il a constaté l’évolution des travaux de réhabilitation et d’agrandissement de ce centre carcéral. Il s’agit d’un projet financé à hauteur de 800.000 dollars américains par le gouvernement norvégien, à la demande de la MINUSTAH. Les fonds sont gérés par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
« J’ai vu des progrès impressionnants. Le premier étage est déjà construit et on va même tripler la quantité des cellules », s’est réjoui M. Mulet.
Débutés le 27 Juillet 2009, ces travaux, une fois achevés, doivent permettre d’augmenter la capacité d’accueil de la prison de 312 places, à raison de 2,5m² par détenu. Actuellement, cette prison qui devrait normalement recevoir 86 détenus, en compte 281 dont 10 femmes et 8 mineurs. Il est prévu également la construction d’une chapelle et de deux dortoirs pour les policiers, d’une salle de conférence et d’un bureau pour le chef des opérations.
Parmi les autorités qui ont échangé avec M. Mulet figurent le nouveau Vice-délégué de l’Arrondissement de Saint-Marc, Edner Fortuné, le Commissaire du gouvernement, Sinat Bernadin, le Commissaire de la Police nationale d’Haïti (PNH) pour l’arrondissement de Saint-Marc, Frantz Georges.
La visite de M. Mulet à Saint-Marc vient clore une série de déplacements qu’il a effectués ces derniers jours à travers le pays. Des déplacements qui devaient lui permettre de se rapprocher davantage des autorités locales et de la population haïtienne.
(Source : www.minustah.org)
HAITI / POST SEISME
JACMEL : DE MEILLEURES CONDITIONS POUR LES DÉPLACÉS
Plus de 170 familles du camp Pinchinat à Jacmel, dans le Sud-est du pays, sont désormais hébergées sur un nouveau site, à Mayard, dans la périphérie de la ville. Cette opération de relocalisation, qui s’est déroulée du 9 au 11 Aout 2010, entre dans le cadre d’un processus de décongestionnement de l’ancien site. Elle est une initiative de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) de concert avec les autorités locales du Sud-Est.
Sur le site Pinchinat, un ancien terrain de football du lycée portant le même nom, vivaient, entassées, 975 familles de 5 personnes en moyenne. Et lors qu’il pleut, le terrain devient boueux. L’exigüité de la superficie pour un nombre aussi élevé de résidents conduit à des conditions sanitaires pour le moins difficiles.
Aussi, les responsables ont-ils mis en place un plan visant à déconcentrer et réaménager ce camp, le plus grand centre d’hébergement du département du Sud-Est. Ce plan est à sa première phase. Et dans ce cadre a été mis en place le camp de Mayard qui a accueilli 173 familles.
A en croire les responsables de Pinchinat, le choix des bénéficiaires n’est pas dû au hasard. Ils ont en effet été identifiés en fonction de leur vulnérabilité. Ainsi ont été choisi les femmes enceintes, les vieillards, les femmes qui allaitent et les handicapés.
« Notre situation est maintenant meilleure. Car, avant, sous une tente vivaient plusieurs familles. Maintenant, chaque famille a une tente de deux chambres. En outre, on a déjà mis en place l’eau et des latrines », se réjouit une ancienne pensionnaire du centre du Lycée Pinchinat avant d’ajouter : « j’espère que nous aurons également de la sécurité ».
Un autre résident de renchérir. « Je suis content d’être relocalisé. Ceux qui viennent ici voient rapidement la différence. Au camp Pinchinat, on ne pouvait pas rester sous les tentes. Ici, on peut y rester et respirer normalement. Il y a de l’espace, on n’est plus entassé. Mais j’aimerais qu’il y ait de l’électricité et plus de sécurité », fait-il observer.
La crainte par rapport à la sécurité est partagée par d’autres déplacés. « Le plus important pour nous maintenant, c’est la sécurité. Le terrain est vaste et il n’y a pas de clôture », se plaint un pensionnaire du nouveau camp.
De nombreux intervenants
Pour le responsable de Gestion et de Coordination de Camps pour l’OIM dans le Sud-Est, Pierre Ben Oduwa, les déplacés de Mayard n’ont pas à se faire du souci. Il assure que toutes les mesures sont déjà en place. « Avec les patrouilles conjointes 24 heures sur 24 de la MINUSTAH et de la Police nationale d’Haïti (PNH), ce camp jouit d’un niveau de sécurité élevé », affirme M. Oduwwa. Et celui-ci de faire observer par ailleurs que l’eau, l’assainissement et les autres services de base y sont disponible.
En effet, de nombreux fournisseurs de services sont à la disposition des résidents. Parmi les intervenants, l’organisation humanitaire Save the Children qui organise de la clinique mobile, fournit en moyenne 40.000 litres d’eau par jour et, de plus, réalise des activités récréatives au bénéfice des enfants. Médecins Sans Frontière (MSF), pour sa part, prend en charge le drainage, la construction des latrines, de douches et s’occupe parfois de l’approvisionnement en eau également.
Pour permettre la relocalisation des personnes déplacées, d’autres acteurs ont apporté leur quote-part. Aussi, la mairie de Jacmel A fourni le terrain d’hébergement, la Délégation du Sud-Est (équivalent de la Préfecture) a mis en place des autobus pour le transport des personnes tandis que la MINUSTAH a mis à disposition les camions devant transporter les effets personnels des gens.
Quant à la mise en place des abris, elle a été assurée par MEDAIR, une organisation humanitaire suisse. En ce qui a trait au Ministère des Travaux publics Transport et Communication (MTPTC), il a fourni les engins lourds servant à la préparation du site tandis que l’OIM a assuré la coordination de l’ensemble des activités.
Les opérations sont financées à partir des fonds fournis par les Etats-Unis via l’USAID, l’Union Européenne à travers ECHO (un organisme intervenant dans les activités humanitaires), ERRF (un fond des Nations unies géré par OCHA). Des fonds propres de l’OIM y ont également été utilisés.
Il importe de noter que l’opération de relocalisation n’a pas fait que des heureux. « Ils ont déplacé certaines personnes et ont laissé d’autres. Tout le monde aurait dû être relocalisé », se plaignait une résidente du camp Pinchinat. Elle craint de ne plus pouvoir vendre son commerce comme avant en raison de la baisse de l’effectif résultant du départ des 173 familles.
Certains résidents du camp Pinchinat se déclarent opposés à tout déplacement avant qu’il n’y ait une « meilleure » décision sur leur sort. « J’ai déjà été sous une tente, je ne saurais quitter ce lieu pour aller continuer à vivre dans la même situation. Si on doit partir d’ici, c’est pour aller vivre dans une maison », a fait observer un des pensionnaires du camp.
Abondant dans le même sens, un autre à fait remarquer : « le déplacement d’ici doit être définitive. Je ne peux pas partir maintenant et, trois ans plus tard, je recommence à avoir la même appréhension quant aux conditions et à l’endroit où je vais vivre ».
L’opération de décongestionnement du camp Pinchinat n’est pas à son terme. D’autres locataires seront relocalisés. Cependant une crainte persiste quant à la solidité des tentes. Car, selon de nombreux observateurs, elles ne peuvent pas résister à un cyclone de catégorie 2. Pourtant, Jacmel est souvent confronté à des vents très violents.
(Source : www.minustah.org)
NOUVELLES INTERNATIONALES
L'éphéméride du dimanche 15 août 2010
15 août 1890: naissance de Jacques Ibert Lire la suite l'article
Né à Paris, Jacques Ibert (1890-1962) fut poussé vers la musique dès l'âge de quatre ans par sa mère. Entré au conservatoire en 1911, il fut formé par les mêmes professeurs que Darius Milhaud ou Maurice Ravel.
C'est au cours de son service dans la marine au cours de la Première guerre mondiale, qu'il composera ses premières véritables oeuvres. Lauréat du concours de Rome en 1919, Ibert demeure quelques années dans la capitale italienne.
Il y compose des oeuvres très colorées ("Escales", 1922) et remarquables par la solidité de leur construction ("Persée et Andromède", 1921).
L'oeuvre -très abondante- d'Ibert, aborde tous les genres, excepté la musique religieuse. Indépendant, privilégiant l'émotion à l'effet de surprise, il se tient à distance des nouvelles tendances musicales qui se développent (dodécaphonisme, musique concrète), comme des tenants de la tradition. Il excella dans l'opérette ("Les petites Cardinal", 1938), l'opéra-bouffe ("Le roi d'Yvetot", 1927) et l'opéra ("L'aiglon", 1937) mais aussi dans le ballet et la musique de chambre.
Improvisateur au piano pour le cinéma muet durant sa jeunesse, Jacques Ibert revint vers la musique de film et composa pour la chanson et la radio. Son passage remarqué comme pensionnaire à la Villa Médicis lui valut d'être nommé à sa tête de 1936 jusqu'en 1961, un an avant son décès.
Cela s'est aussi passé un 15 août:
2005 -- Après 38 ans d'occupation, Israël entame l'évacuation de la Bande de Gaza.
1995 -- Le Premier ministre japonais Tomiichi Murayama formule pour la première fois des excuses pour toutes les souffrances causées par le Japon pendant la Seconde guerre mondiale.
1990 -- Saddam Hussein accepte les conditions de l'Iran concernant la délimitation des frontières entre les deux pays, le retrait des troupes irakiennes d'Iran et l'échange immédiat de tous les prisonniers de guerre.
1983 -- L'armée française se déploie au Tchad, arrêtant la progression des rebelles soutenus par la Libye.
1971 -- Suspension de la convertibilité du dollar en or. Le Bahreïn devient indépendant de la Grande-Bretagne.
1969 -- Ouverture du festival de Woodstock, rassemblant quelques uns des plus grands noms de la pop et du rock, de Janis Joplin aux Who en passant par Jimi Hendrix et Joan Baez.
1965 -- Début de quatre jours d'émeutes dans le quartier de Watts à Los Angeles, qui feront une trentaine de victimes.
1962 -- Les Pays-Bas et l'Indonésie règlent le problème de la Nouvelle-Guinée occidentale.
1955 -- La colonie portugaise de Goa est envahie par 5.000 indiens adeptes de la résistance passive; la répression portugaise fait 13 morts et une centaine de blessés.
1947 -- Proclamation de l'indépendance de l'Inde et du Pakistan après deux siècles de colonisation britannique: le Pandit Nehru devient chef du gouvernement indien et Mohammed Ali Jinnah, chef du gouvernement pakistanais.
1944 -- Les Alliés débarquent en Provence.
1920 -- Le maréchal polonais Joseph Pilsudski défait les troupes soviétiques à Varsovie, stoppant leur progression vers l'Europe de l'Ouest.
1914 -- Inauguration du canal de Panama. Le Japon lance un ultimatum à l'Allemagne, lui enjoignant d'évacuer la péninsule de Kiao-Tchéou, en Chine du Nord.
1906 -- La Grande-Bretagne et la Chine signent une convention sur le Tibet.
1806 -- Pose de la première pierre de l'Arc de Triomphe.
1796 -- Victoire de Bonaparte sur les Autrichiens à Castiglione delle Stiviere.
1787 -- Le Parlement de Paris est exilé à Troyes.
1744 -- Seconde guerre de Silésie: les troupes du roi Frédéric II de Prusse envahissent la Saxe.
1658 -- Louis XIV crée la Ligue du Rhin, qui regroupe plusieurs princes allemands, ainsi que les rois de Suède et de Danemark opposés à l'empereur du Saint-Empire.
1057 -- Le roi d'Ecosse Macbeth est tué au cours d'une bataille par Malcolm, fils du roi Duncan dont Macbeth avait usurpé la couronne.
Ils sont nés un 15 août:
- L'empereur français Napoléon Bonaparte (1769-1821)
- Le romancier anglais Sir Walter Scott (1771-1832).
(Source : AP)
15 août 1890: naissance de Jacques Ibert Lire la suite l'article
Né à Paris, Jacques Ibert (1890-1962) fut poussé vers la musique dès l'âge de quatre ans par sa mère. Entré au conservatoire en 1911, il fut formé par les mêmes professeurs que Darius Milhaud ou Maurice Ravel.
C'est au cours de son service dans la marine au cours de la Première guerre mondiale, qu'il composera ses premières véritables oeuvres. Lauréat du concours de Rome en 1919, Ibert demeure quelques années dans la capitale italienne.
Il y compose des oeuvres très colorées ("Escales", 1922) et remarquables par la solidité de leur construction ("Persée et Andromède", 1921).
L'oeuvre -très abondante- d'Ibert, aborde tous les genres, excepté la musique religieuse. Indépendant, privilégiant l'émotion à l'effet de surprise, il se tient à distance des nouvelles tendances musicales qui se développent (dodécaphonisme, musique concrète), comme des tenants de la tradition. Il excella dans l'opérette ("Les petites Cardinal", 1938), l'opéra-bouffe ("Le roi d'Yvetot", 1927) et l'opéra ("L'aiglon", 1937) mais aussi dans le ballet et la musique de chambre.
Improvisateur au piano pour le cinéma muet durant sa jeunesse, Jacques Ibert revint vers la musique de film et composa pour la chanson et la radio. Son passage remarqué comme pensionnaire à la Villa Médicis lui valut d'être nommé à sa tête de 1936 jusqu'en 1961, un an avant son décès.
Cela s'est aussi passé un 15 août:
2005 -- Après 38 ans d'occupation, Israël entame l'évacuation de la Bande de Gaza.
1995 -- Le Premier ministre japonais Tomiichi Murayama formule pour la première fois des excuses pour toutes les souffrances causées par le Japon pendant la Seconde guerre mondiale.
1990 -- Saddam Hussein accepte les conditions de l'Iran concernant la délimitation des frontières entre les deux pays, le retrait des troupes irakiennes d'Iran et l'échange immédiat de tous les prisonniers de guerre.
1983 -- L'armée française se déploie au Tchad, arrêtant la progression des rebelles soutenus par la Libye.
1971 -- Suspension de la convertibilité du dollar en or. Le Bahreïn devient indépendant de la Grande-Bretagne.
1969 -- Ouverture du festival de Woodstock, rassemblant quelques uns des plus grands noms de la pop et du rock, de Janis Joplin aux Who en passant par Jimi Hendrix et Joan Baez.
1965 -- Début de quatre jours d'émeutes dans le quartier de Watts à Los Angeles, qui feront une trentaine de victimes.
1962 -- Les Pays-Bas et l'Indonésie règlent le problème de la Nouvelle-Guinée occidentale.
1955 -- La colonie portugaise de Goa est envahie par 5.000 indiens adeptes de la résistance passive; la répression portugaise fait 13 morts et une centaine de blessés.
1947 -- Proclamation de l'indépendance de l'Inde et du Pakistan après deux siècles de colonisation britannique: le Pandit Nehru devient chef du gouvernement indien et Mohammed Ali Jinnah, chef du gouvernement pakistanais.
1944 -- Les Alliés débarquent en Provence.
1920 -- Le maréchal polonais Joseph Pilsudski défait les troupes soviétiques à Varsovie, stoppant leur progression vers l'Europe de l'Ouest.
1914 -- Inauguration du canal de Panama. Le Japon lance un ultimatum à l'Allemagne, lui enjoignant d'évacuer la péninsule de Kiao-Tchéou, en Chine du Nord.
1906 -- La Grande-Bretagne et la Chine signent une convention sur le Tibet.
1806 -- Pose de la première pierre de l'Arc de Triomphe.
1796 -- Victoire de Bonaparte sur les Autrichiens à Castiglione delle Stiviere.
1787 -- Le Parlement de Paris est exilé à Troyes.
1744 -- Seconde guerre de Silésie: les troupes du roi Frédéric II de Prusse envahissent la Saxe.
1658 -- Louis XIV crée la Ligue du Rhin, qui regroupe plusieurs princes allemands, ainsi que les rois de Suède et de Danemark opposés à l'empereur du Saint-Empire.
1057 -- Le roi d'Ecosse Macbeth est tué au cours d'une bataille par Malcolm, fils du roi Duncan dont Macbeth avait usurpé la couronne.
Ils sont nés un 15 août:
- L'empereur français Napoléon Bonaparte (1769-1821)
- Le romancier anglais Sir Walter Scott (1771-1832).
(Source : AP)
NOUVELLES INTERNATIONALES
TOP 10 DES HOTELS DES STARS
Le site TripAdvisor vient de dévoiler une liste des dix hôtels dont les propriétaires ou actionnaires sont bien plus connus pour leur carrière de musiciens, chanteurs, cinéastes... que pour leur formation hôtelière.
1. Robert Redford et le Sundance Resort
Situé au coeur des Rocheuses, le Sundance Resort a été bâti sur les flancs du Mont Timpanogos et se situe au milieu de 5.000 hectares de collines couvertes de pins géants et de centaines de cours d'eau. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 429 euros. http://www.sundanceresort.com/
2. Robert de Niro et le Greenwich Hotel de New York
Situé dans une rue calme du quartier de TriBeCa, le Greenwich Hotel compte 88 chambres. Le cadre, raffiné et cosy, est particulièrement idéal pour les amoureux. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 407 euros. http://www.thegreenwichhotel.com/
3. Olivia Newton-John et le Gaia Retreat & Spa
La star de Grease a élaboré un établissement où détente et zen attitude prime. Le Gaia Retreat & Spa est situé à Brooklet, en Australie. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 1278 euros. http://www.gaiaretreat.com.au/
4. Francis Ford Coppola et le Blancaneaux Lodge
En plein centre du petit pays de Belize, ce sont 20 villas de haut standing et de luxe raffiné qui vous attendent. Avec un peu de chance, vous y croiserez même le propriétaire qui s'y installe une grande partie de l'année. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 222 euros. http://www.coppolaresorts.com/
5. Gloria Estefan et le Costa d'Este Beach Resort
Gloria Estefan a installé son établissement en bord de mer, sur la Vero Beach, en Floride. Au programme, chambres luxueuses, spa et restaurant cubain. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 222 euros. http://www.costadeste.com/
6. Donatella Versace et le Versace Palazzo
Tout n'est que raffinement et bon goût au Versace Palazzo, situé dans le Queensland en Australie. Meubles design, décoration moderne, chambres et équipements luxueux... un vrai petit paradis terrestre. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 365 euros. http://www.palazzoversace.com/
7. Clint Eastwood et le Mission Ranch
L'acteur-réalisateur américain a voulu un hôtel situé en plein coeur de la nature (en Californie en l'occurrence), à l'image de la plupart de ses films qui rendent hommage à la beauté des paysages américains. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 140 euros. http://www.missionranchcarmel.com/
8. Kate Pierson et le Kate's Lazy Meadow Motel
En illustre enfant des années hippies, Kate Pierson, la chanteuse du groupe B-52s a recréé l'ambiance sixties et seventies à Mount Tremper, tout près de Woodstock (près de New York), avec caravanes vintage, tentes vieilles de 50 ans... Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 105 euros. http://www.lazymeadow.com/
9. John Malkovich et le Big Sleep Hotel
Situé en bord de mer à Eastbourne en Angleterre, le Big Sleep Hotel est voué aux vacances rêveuses, douces et reposantes. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 65 euros.
10. Bono et The Edge et The Clarence
Les deux membres leaders du groupe U2 ont acheté cet hôtel de Dublin en 1992. Situé en plein coeur du quartier de Temple Bar, là où les nuits sont bruyantes et rock'n'roll à souhait ! Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 188 euros.
(Source: http://www.theclarence.ie/)
Le site TripAdvisor vient de dévoiler une liste des dix hôtels dont les propriétaires ou actionnaires sont bien plus connus pour leur carrière de musiciens, chanteurs, cinéastes... que pour leur formation hôtelière.
1. Robert Redford et le Sundance Resort
Situé au coeur des Rocheuses, le Sundance Resort a été bâti sur les flancs du Mont Timpanogos et se situe au milieu de 5.000 hectares de collines couvertes de pins géants et de centaines de cours d'eau. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 429 euros. http://www.sundanceresort.com/
2. Robert de Niro et le Greenwich Hotel de New York
Situé dans une rue calme du quartier de TriBeCa, le Greenwich Hotel compte 88 chambres. Le cadre, raffiné et cosy, est particulièrement idéal pour les amoureux. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 407 euros. http://www.thegreenwichhotel.com/
3. Olivia Newton-John et le Gaia Retreat & Spa
La star de Grease a élaboré un établissement où détente et zen attitude prime. Le Gaia Retreat & Spa est situé à Brooklet, en Australie. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 1278 euros. http://www.gaiaretreat.com.au/
4. Francis Ford Coppola et le Blancaneaux Lodge
En plein centre du petit pays de Belize, ce sont 20 villas de haut standing et de luxe raffiné qui vous attendent. Avec un peu de chance, vous y croiserez même le propriétaire qui s'y installe une grande partie de l'année. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 222 euros. http://www.coppolaresorts.com/
5. Gloria Estefan et le Costa d'Este Beach Resort
Gloria Estefan a installé son établissement en bord de mer, sur la Vero Beach, en Floride. Au programme, chambres luxueuses, spa et restaurant cubain. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 222 euros. http://www.costadeste.com/
6. Donatella Versace et le Versace Palazzo
Tout n'est que raffinement et bon goût au Versace Palazzo, situé dans le Queensland en Australie. Meubles design, décoration moderne, chambres et équipements luxueux... un vrai petit paradis terrestre. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 365 euros. http://www.palazzoversace.com/
7. Clint Eastwood et le Mission Ranch
L'acteur-réalisateur américain a voulu un hôtel situé en plein coeur de la nature (en Californie en l'occurrence), à l'image de la plupart de ses films qui rendent hommage à la beauté des paysages américains. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 140 euros. http://www.missionranchcarmel.com/
8. Kate Pierson et le Kate's Lazy Meadow Motel
En illustre enfant des années hippies, Kate Pierson, la chanteuse du groupe B-52s a recréé l'ambiance sixties et seventies à Mount Tremper, tout près de Woodstock (près de New York), avec caravanes vintage, tentes vieilles de 50 ans... Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 105 euros. http://www.lazymeadow.com/
9. John Malkovich et le Big Sleep Hotel
Situé en bord de mer à Eastbourne en Angleterre, le Big Sleep Hotel est voué aux vacances rêveuses, douces et reposantes. Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 65 euros.
10. Bono et The Edge et The Clarence
Les deux membres leaders du groupe U2 ont acheté cet hôtel de Dublin en 1992. Situé en plein coeur du quartier de Temple Bar, là où les nuits sont bruyantes et rock'n'roll à souhait ! Prix moyen pour 1 nuit/2 personnes : 188 euros.
(Source: http://www.theclarence.ie/)
NOUVELLES INTERNATIONALES
Togo: l'officier ayant invectivé un photographe rappelé par Paris et critiqué à Lomé
Un officier français a été sanctionné vendredi par Paris pour avoir invectivé et menacé un photojournaliste togolais à Lomé où des observateurs ont dénoncé son comportement "colonial" et "barbare" envers le reporter qui a décidé de porter plainte.
"Une sanction disciplinaire de dix jours d'arrêt a été notifiée hier au lieutenant-colonel Romuald Letondot, pour atteinte au renom de l'Armée française", a annoncé la porte-parole adjointe du ministère des Affaires étrangères, Christine Fages.
Le coopérant militaire et conseiller du chef d'état-major de l'armée de terre au Togo est "en outre rappelé immédiatement à Paris", a-t-elle précisé.
Mardi, l'officier français avait vivement apostrophé Komi Agbédivlo, plus connu sous son nom de plume Didier Ledoux, photographe du quotidien privé Liberté, à l'issue d'une manifestation.
Le tutoyant ostensiblement dans un échange musclé qui a été largement diffusé sur YouTube et visionné par plus de 530.000 internautes vendredi, le militaire s'était emporté et avait lancé "Je m'en fous que tu sois de la presse, tu enlèves ta photo s'il te plaît, sinon c'est moi qui le prends (l'appareil photo)".
"Tu veux qu'on mette un coup sur l'appareil ou quoi?", avait-il demandé, avant de menacer de faire appel au Régiment des commandos de la garde présidentielle "pour foutre un peu d'ordre là-dedans".
L'officier français était "très nerveux et n'a pas fait preuve de retenue", a indiqué vendredi à l'AFP Noël Tadégnon, journaliste qui a filmé la scène.
"On sortait d'une ruelle quand on a aperçu l'officier français. En tant que photographes et reporters d'images, le premier réflexe était de le filmer ou de le prendre en images, parce qu'on était tous surpris de voir un haut responsable militaire français sur les lieux", a raconté M. Tadégnon, caméraman.
"Nous nous sommes ensuite dirigés vers lui pour lui poser quelques questions. Alors il s'en est violemment pris à Didier Ledoux. Il voulait dans un premier temps lui arracher son appareil. Mais il a résisté, alors il lui a intimé l'ordre de détruire les photos en le menaçant", a-t-il poursuivi.
Selon M. Tadégnon, il a fallu "l'intervention des autres confrères sur les lieux, avant qu'il ne le lâche".
La diplomatie et la Défense française avaient condamné jeudi l'attitude de l'officier et Reporters sans frontières avait appelé à des sanctions.
Peu après l'incident, l'officier, dont le mandat s'achevait dans quelques semaines, avait vu le photographe à l'ambassade de France en présence du chargé d'affaires et lui avait présenté ses excuses, qui avaient été acceptées.
Mais vendredi, Didier Ledoux a annoncé son intention de le poursuivre suite à des propos tenus la veille par le lieutenant-colonel dans un entretien au site du magazine français L'Express.
S'expliquant sur l'épisode, le militaire a déclaré être "plutôt victime dans cette affaire" et estimé "avoir été piégé".
"Ce que je sais c'est que je vais porter plainte contre lui devant les tribunaux", a réagi le photographe, se disant "choqué".
"Je suis très furieux contre cet officier parce que son attitude m'a beaucoup surpris. Ce n'est pas ce qu'il a dit à l'ambassade que je retrouve dans l'interview", a-t-il expliqué, dénonçant son "hypocrisie".
L'officier a indiqué à l'Express avoir "réagi comme quelqu'un d'agressé", et qu'il s'était fait prendre en photo par Didier Ledoux après que son véhicule eut été caillassé par des manifestants.
Journalistes et défenseurs des droits de l'Homme au Togo ont condamné son attitude lors de cet incident dont la portée semblait aussi avoir une dimension symbolique dans le pays ouest-africain placé sous mandat français en 1922.
Le directeur de publication de Liberté, l'un des principaux journaux togolais, a déploré le "comportement agressif et colonial" de l'officier qui a "dépassé les limites" tandis que l'Union des Journalistes Indépendants du Togo a dénoncé "vigoureusement cette flagrante entrave à l'exercice du métier de journaliste".
L'Association Nouveaux Droits de l'Homme International (NDH-Togo) a elle condamné "cet acte barbare indigne d'un officier français fut-il conseiller du chef d'état-major de l'armée de terre".
La vidéo sur Youtube.com
(Source : Le POINT, www.lepoint.fr)
NOUVELLES INTERNATIONALES
L’APPARTEMENT LE PLUS CHER AU MONDE
Un appartement à 70 000 euros le mètre carré, ça vous tente ?
L’appartement le plus cher du monde a été vendu ! C’est naturellement à Londres, dans le quartier de Knightsbridge, que ce penthouse a été cédé pour la coquette somme de 170 millions d’euros.
Cet appartement appartient au très luxueux complexe immobilier One Hyde park du promoteur Candy&Candy.L’appartement, courant sur deux étages, compte 6 chambres et dispose d’une vue imprenable sur le parc. Pour 70 000 euros du mètre carré, les heureux propriétaires bénéficient de vitres blindées, d’un parking privé, de l’usage d’une « panic room » et d’un service de sécurité entraîné par les forces spéciales de sa majesté.
L’air qu’ils respireront sera assaini par un procédé extrêmement complexe de purification d’air. Ils auront naturellement accès au spa de la résidence et profiteront du room service 24h/24 comme des courts de squash de l’hôtel 5 étoiles le Mandarin Oriental.
Londres empile les records
Déjà estimé en 2007 à 100 millions d’euros, cet appartement supplante donc celui de Saint James’s Square, vendu en 2008 pour « seulement » 115 millions de livres sterling (140 M€).
Le promoteur Candy&Candy ainsi que Savills, la principale agence immobilière de One Hyde Park, se sont refusé à donner le moindre détail sur la récente acquisition. Les rumeurs évoquent toutefois une flambée des acquisitions par des propriétaires originaires du Nigéria et du Moyen-Orient depuis la hausse des prix du pétrole.
Avec Hong-Kong, Londres bat régulièrement des records sur le marché de l’immobilier. Comme le note Trevor Abrahamson, agent immobilier de One Hyde Park chez Glentree Estate : « Londres est la capitale des capitales. Même les hommes d’affaires internationaux qui n’y ont pas d’intérêt veulent y disposer d’un pied à terre ». L’argument semble en tout cas faire mouche puisque près de 65% des appartements de ce complexe ultra luxueux ont déjà trouvé acquéreur.
(Source : Reteurs)
Un appartement à 70 000 euros le mètre carré, ça vous tente ?
L’appartement le plus cher du monde a été vendu ! C’est naturellement à Londres, dans le quartier de Knightsbridge, que ce penthouse a été cédé pour la coquette somme de 170 millions d’euros.
Cet appartement appartient au très luxueux complexe immobilier One Hyde park du promoteur Candy&Candy.L’appartement, courant sur deux étages, compte 6 chambres et dispose d’une vue imprenable sur le parc. Pour 70 000 euros du mètre carré, les heureux propriétaires bénéficient de vitres blindées, d’un parking privé, de l’usage d’une « panic room » et d’un service de sécurité entraîné par les forces spéciales de sa majesté.
L’air qu’ils respireront sera assaini par un procédé extrêmement complexe de purification d’air. Ils auront naturellement accès au spa de la résidence et profiteront du room service 24h/24 comme des courts de squash de l’hôtel 5 étoiles le Mandarin Oriental.
Londres empile les records
Déjà estimé en 2007 à 100 millions d’euros, cet appartement supplante donc celui de Saint James’s Square, vendu en 2008 pour « seulement » 115 millions de livres sterling (140 M€).
Le promoteur Candy&Candy ainsi que Savills, la principale agence immobilière de One Hyde Park, se sont refusé à donner le moindre détail sur la récente acquisition. Les rumeurs évoquent toutefois une flambée des acquisitions par des propriétaires originaires du Nigéria et du Moyen-Orient depuis la hausse des prix du pétrole.
Avec Hong-Kong, Londres bat régulièrement des records sur le marché de l’immobilier. Comme le note Trevor Abrahamson, agent immobilier de One Hyde Park chez Glentree Estate : « Londres est la capitale des capitales. Même les hommes d’affaires internationaux qui n’y ont pas d’intérêt veulent y disposer d’un pied à terre ». L’argument semble en tout cas faire mouche puisque près de 65% des appartements de ce complexe ultra luxueux ont déjà trouvé acquéreur.
(Source : Reteurs)
mardi 10 août 2010
HAITI / ELECTIONS
JUDE CÉLESTIN, CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE DE LA PLATEFORME AU POUVOIR
Le Directeur Générale l’entreprise publique de construction, Centre National des Equipements (CNE), Jude Célestin, est le candidat de la plateforme présidentielle pour les élections du 28 novembre.
Originaire de Jacmel, Jude Célestin a bénéficié de l'appui de nombreux membres du directoire de Inité, opposés à l'ex Premier Ministre, Jacques Edouard Alexis, choisi par le président René Préval.
Accompagné d'un imposant dispositif sécurité, Jude Célestin a confirmé aux journalistes regroupés devant le CEP que dans un premier temps qu’ « il n'avait pas envisagé d'être candidat à la présidence. »
M. Célestin est le protégé du chef de l'état. Il avait dirigé le CNE au cours du premier mandat de M. Préval entre 1996 - 2001. Après le renvoi d’Alix Lorquet (incarcéré pendant 1 mois), Jude Célestin est revenu au CNE qui a engrangé au cours de ces dernières années plus de 50 millions dollars d'investissements en matériels lourds.
La désignation de M. Célestin aura peut être permis d'éviter une fracture au sein de Inité. Les principaux dirigeants de cette plateforme, les sénateurs Joseph Lambert et Kelly Bastien et le ministre de la Justice, Paul Denis, ont promis de supporter le jeune candidat à la présidence.
D'habitude, en retrait dans son rôle de technicien, Jude Célestin a dans ses premiers propos mis l'accent sur la nécessité d'œuvrer pour la stabilité. Il prône la cohésion entre les secteurs de la vie nationale afin de garantir la stabilité. Il estime que les investisseurs et la communauté internationale ont leur rôle à jouer dans le développement du pays.
La jeunesse de Jude Célestin, qui dans d'autres circonstances aurait été un handicap a été un atout avouent des dirigeants de Inité. Cet ingénieur formé en Suisse n'a aucune expérience politique alors qu'il se lance dans la course pour la magistrature suprême. Un déficit qui curieusement peut être transformé en argument positif, les expériences politiques en Haïti sont souvent encombrantes lors des campagnes électorales.
HAITI / ELECTIONS
LES CANDIDATS VERSENT PRÈS D’UN DEMI-MILLION DE DOLLARS DANS LES CAISSES DE L’ÉTAT
Nullement effrayées par les frais d'inscription, 34 personnalités ont pu remplir les formalités exigées par la direction des opérations électorales du CEP. Chaque candidat à la présidence a fait un versement de 500 000 gourdes (12 000 dollars US) au Trésor public.
Cependant, certains candidats déclarés n'ont pu concrétiser leurs rêves faute de ressources financières. Des requêtes auprès de certains amis et proches se sont soldées par échec pour ces individus qui voient fuir leur illusion de gouverner le pays.
Ceux qui ont pu obtenir les fonds nécessaires ont bénéficié des vivats et rythmes des bandes de rara rassemblés devant la direction des opérations électorales du CEP, a-t-on informé.
Près d'un demi-million de dollars ont été encaissés à la fin des 10 jours d'inscription. Une bonne recette dans un pays pauvre. La dernière journée a été, de loin, la plus intéressante avec son ambiance de carnaval et les 237 500 dollars américains encaissés. L'opération constitue un succès pour les autorités électorales puisque les frais d'inscription ne seront pas remboursés en cas de rejet de la candidature, suivant la loi électorale.
Une quinzaine de candidats inconnus de la Presse et du grand public figurent parmi les prétendants à la magistrature suprême. La société civile est très bien représentée dans ce processus électoral.
Des ex-consuls, médecins, ingénieurs, pasteurs, artistes musiciens, membres du corps diplomatique, membres du gouvernement, directeur généraux, des élus, etc., sont présents dans la course.
Nullement effrayées par les frais d'inscription, 34 personnalités ont pu remplir les formalités exigées par la direction des opérations électorales du CEP. Chaque candidat à la présidence a fait un versement de 500 000 gourdes (12 000 dollars US) au Trésor public.
Cependant, certains candidats déclarés n'ont pu concrétiser leurs rêves faute de ressources financières. Des requêtes auprès de certains amis et proches se sont soldées par échec pour ces individus qui voient fuir leur illusion de gouverner le pays.
Ceux qui ont pu obtenir les fonds nécessaires ont bénéficié des vivats et rythmes des bandes de rara rassemblés devant la direction des opérations électorales du CEP, a-t-on informé.
Près d'un demi-million de dollars ont été encaissés à la fin des 10 jours d'inscription. Une bonne recette dans un pays pauvre. La dernière journée a été, de loin, la plus intéressante avec son ambiance de carnaval et les 237 500 dollars américains encaissés. L'opération constitue un succès pour les autorités électorales puisque les frais d'inscription ne seront pas remboursés en cas de rejet de la candidature, suivant la loi électorale.
Une quinzaine de candidats inconnus de la Presse et du grand public figurent parmi les prétendants à la magistrature suprême. La société civile est très bien représentée dans ce processus électoral.
Des ex-consuls, médecins, ingénieurs, pasteurs, artistes musiciens, membres du corps diplomatique, membres du gouvernement, directeur généraux, des élus, etc., sont présents dans la course.
HAITI SEISME
DES FEMMES DÉPLACÉES PLANIFIENT LEUR AVENIR À BELLADÈRE
Des projets de vie, des activités économiques solidaires, des idées sur un meilleur avenir,… c’est ce qui ressort de la clôture des ateliers de soutien psycho-émotionnel, réalisée le 31 juillet 2010 au local du GARR à Belladère. Les femmes déplacées ont fait part de leurs initiatives pouvant générer des revenus : Boulangerie/ Pâtisserie, Moulin à mais, élevage, boutiques de vêtements, restaurant et usine à glace… Elles ont affirmé que le séisme du 12 janvier 2010 est déjà derrière elles et qu’elles sont prêtes à affronter désormais leur avenir...
« Nous sommes des femmes vaillantes. Peu à peu, nous bâtirons notre avenir », tel est le thème autour duquel s’est déroulée, le 31 juillet 2010, la clôture des ateliers psycho-émotionnels en faveur des femmes déplacées de Belladère.
C’était l’occasion pour ces personnes de réfléchir sur des activités économiques concrètes basées sur la solidarité, la coopérative, l’entraide qu’elles pourront réaliser. Boulangerie/ pâtisserie, Moulin à mais, élevage, store de chaussures, Restaurant/usine à glace, sont, entre autres, les activités identifiées par les déplacées.
Depuis le mois de mars 2010, le GARR a entamé un processus de prise en charge psychosociale d’une soixantaine de femmes déplacées à Belladère, frontière du département du centre. Les placées qui ont eu la possibilité de suivre des séances psycho-émotionnelles pour pouvoir surmonter le traumatisme vécu lors du séisme du 12 janvier 2010, sont en train maintenant de réfléchir sur les meilleurs moyens de s’intégrer dans la communauté d’accueil.
Pour faciliter leur réinsertion sociale, les déplacées ont défini des petits projets économiques solidaires. Pendant presque deux heures, elles ont formé 5 groupes afin de travailler sur les grandes lignes de chaque activité choisie. Ces plans d’affaires seront présentés à des bailleurs ciblés par les déplacées elles-mêmes en vue d’éventuels financements.
« A Belladere et Elais Pina, il n’existe aucune usine à glace. Si nous arrivons à mettre sur pied ce projet. Cela va marcher », a déclaré Marline lors de la présentation des activités économiques.
Shella a affirmé pour sa part : « Nous avons deux personnes qui ont l’expertise en pâtisserie et une autre qui peut être affectée au service marketing. Nous avons un terrain. Il nous faut du recyclage, des formations en gestion, et des fonds pour démarrer avec notre boulangerie ».
Pour égayer l’activité, une chorégraphie sur la problématique des droits des femmes a été présentée par une troupe de jeunes déplacés(es) et de Belladerois(es) à la fin de l’activité.
Signalons qu’à la veille de la clôture des ateliers psycho-émotionnels, le GARR avait organisé une journée de réflexion sur la violence faites aux femmes dans la commune de Belladère avec des représentants/ es d’organisations locales.
Plusieurs recommandations sont sorties des réflexions de cette journée comme l’organisation d’un réseau entre organisations pour mieux lutter contre les violations des droits des femmes et la réalisation de rencontres régulières avec les autorités policières et judiciaires.
(Source : GARR www.garr-haiti.org )
Des projets de vie, des activités économiques solidaires, des idées sur un meilleur avenir,… c’est ce qui ressort de la clôture des ateliers de soutien psycho-émotionnel, réalisée le 31 juillet 2010 au local du GARR à Belladère. Les femmes déplacées ont fait part de leurs initiatives pouvant générer des revenus : Boulangerie/ Pâtisserie, Moulin à mais, élevage, boutiques de vêtements, restaurant et usine à glace… Elles ont affirmé que le séisme du 12 janvier 2010 est déjà derrière elles et qu’elles sont prêtes à affronter désormais leur avenir...
« Nous sommes des femmes vaillantes. Peu à peu, nous bâtirons notre avenir », tel est le thème autour duquel s’est déroulée, le 31 juillet 2010, la clôture des ateliers psycho-émotionnels en faveur des femmes déplacées de Belladère.
C’était l’occasion pour ces personnes de réfléchir sur des activités économiques concrètes basées sur la solidarité, la coopérative, l’entraide qu’elles pourront réaliser. Boulangerie/ pâtisserie, Moulin à mais, élevage, store de chaussures, Restaurant/usine à glace, sont, entre autres, les activités identifiées par les déplacées.
Depuis le mois de mars 2010, le GARR a entamé un processus de prise en charge psychosociale d’une soixantaine de femmes déplacées à Belladère, frontière du département du centre. Les placées qui ont eu la possibilité de suivre des séances psycho-émotionnelles pour pouvoir surmonter le traumatisme vécu lors du séisme du 12 janvier 2010, sont en train maintenant de réfléchir sur les meilleurs moyens de s’intégrer dans la communauté d’accueil.
Pour faciliter leur réinsertion sociale, les déplacées ont défini des petits projets économiques solidaires. Pendant presque deux heures, elles ont formé 5 groupes afin de travailler sur les grandes lignes de chaque activité choisie. Ces plans d’affaires seront présentés à des bailleurs ciblés par les déplacées elles-mêmes en vue d’éventuels financements.
« A Belladere et Elais Pina, il n’existe aucune usine à glace. Si nous arrivons à mettre sur pied ce projet. Cela va marcher », a déclaré Marline lors de la présentation des activités économiques.
Shella a affirmé pour sa part : « Nous avons deux personnes qui ont l’expertise en pâtisserie et une autre qui peut être affectée au service marketing. Nous avons un terrain. Il nous faut du recyclage, des formations en gestion, et des fonds pour démarrer avec notre boulangerie ».
Pour égayer l’activité, une chorégraphie sur la problématique des droits des femmes a été présentée par une troupe de jeunes déplacés(es) et de Belladerois(es) à la fin de l’activité.
Signalons qu’à la veille de la clôture des ateliers psycho-émotionnels, le GARR avait organisé une journée de réflexion sur la violence faites aux femmes dans la commune de Belladère avec des représentants/ es d’organisations locales.
Plusieurs recommandations sont sorties des réflexions de cette journée comme l’organisation d’un réseau entre organisations pour mieux lutter contre les violations des droits des femmes et la réalisation de rencontres régulières avec les autorités policières et judiciaires.
(Source : GARR www.garr-haiti.org )
ENFANTS / APPUIE PSYCHOLOGIE
DES ENFANTS AFFIRMENT LEURS TALENTS !
« Aider les enfants à surmonter le traumatisme vécu lors du séisme », tel était l’objectif d’une série de clubs mis en place par le GARR et destinés aux enfants de différents quartiers de l’aire métropolitaine. La clôture des activités de ces clubs, les 29 et 30 juillet 2010, a révélé maints talents en herbe.
Des centaines d’enfants enjoués/es et motivés/es, ont participé à la cérémonie de clôture des clubs organisés à Delmas et à Lilavois. Shows de danse, chants, piécettes…, les talents se dessinent et s’affirment.
A travers les bricolages collés au mur, les artistes en herbe expriment leur volonté de vivre dans une société qui les protège. « Education, santé, respect, équité, collaboration … », sont parmi les sept valeurs qu’ils/elles entonnent avec leurs voix enfantines pleines de vigueur et d’émotion.
Des morceaux de Steve Brunache sont interprétés avec bonheur par les enfants qui au cours des chorégraphies, reprennent un message d’unité pour le peuple haïtien. « Si nou la sè ke nou sanble, si nou sanble sè ke n ka renmen e nan renmen na va jwenn linyon… ».
Les parents présents ont été fiers de la prestation de leur progéniture. Ils n’ont pas caché leur satisfaction quant à la somme de connaissances acquises par leurs enfants. « A chaque retour du club, ma fille m’apprend une nouvelle notion relative aux sept valeurs de l’enfant », a témoigné une mère prenant la parole au nom des autres parents à la cérémonie.
« Ces notions nouvellement acquises aideront les enfants à avoir une meilleure image d’eux-mêmes et de leurs semblables et leur permettront en retour d’être plus utiles à leur pays. », a-t-elle ajouté.
Les animateurs/trices se sont montrés de leur côté, très satisfaits. « Cette période a été enrichissante pour moi, j’ai appris à écouter les enfants et les encourager à développer leur créativité », a confié une animatrice tout en conseillant aux parents de ne rater aucune occasion de témoigner de l’affection envers leurs enfants.
De son côté, la Coordonnatrice du GARR, Madame Colette Lespinasse, a mis l’accent sur l’importance des activités psychosociales dans la vie des enfants, surtout après le terrible choc du 12 janvier. Elle en a profité pour remercier l’organisme Christian Aid qui, dit-elle, a permis au GARR d’offrir à des centaines d’enfants l’opportunité de s’épanouir et de surmonter le drame vécu lors du séisme.
« Les enfants ont besoin de notre support. Soyons disposés à les encourager ! », a conclu Mme Lespinasse.
Le programme de clôture des activités des clubs de Lilavois et Delmas s’est achevé sur de chaleureux applaudissements qui ont salué les prestations d’un groupe de jeunes clowns auteurs de saynètes sur l’environnement et les droits de l’enfant.
(Source : GARR)
« Aider les enfants à surmonter le traumatisme vécu lors du séisme », tel était l’objectif d’une série de clubs mis en place par le GARR et destinés aux enfants de différents quartiers de l’aire métropolitaine. La clôture des activités de ces clubs, les 29 et 30 juillet 2010, a révélé maints talents en herbe.
Des centaines d’enfants enjoués/es et motivés/es, ont participé à la cérémonie de clôture des clubs organisés à Delmas et à Lilavois. Shows de danse, chants, piécettes…, les talents se dessinent et s’affirment.
A travers les bricolages collés au mur, les artistes en herbe expriment leur volonté de vivre dans une société qui les protège. « Education, santé, respect, équité, collaboration … », sont parmi les sept valeurs qu’ils/elles entonnent avec leurs voix enfantines pleines de vigueur et d’émotion.
Des morceaux de Steve Brunache sont interprétés avec bonheur par les enfants qui au cours des chorégraphies, reprennent un message d’unité pour le peuple haïtien. « Si nou la sè ke nou sanble, si nou sanble sè ke n ka renmen e nan renmen na va jwenn linyon… ».
Les parents présents ont été fiers de la prestation de leur progéniture. Ils n’ont pas caché leur satisfaction quant à la somme de connaissances acquises par leurs enfants. « A chaque retour du club, ma fille m’apprend une nouvelle notion relative aux sept valeurs de l’enfant », a témoigné une mère prenant la parole au nom des autres parents à la cérémonie.
« Ces notions nouvellement acquises aideront les enfants à avoir une meilleure image d’eux-mêmes et de leurs semblables et leur permettront en retour d’être plus utiles à leur pays. », a-t-elle ajouté.
Les animateurs/trices se sont montrés de leur côté, très satisfaits. « Cette période a été enrichissante pour moi, j’ai appris à écouter les enfants et les encourager à développer leur créativité », a confié une animatrice tout en conseillant aux parents de ne rater aucune occasion de témoigner de l’affection envers leurs enfants.
De son côté, la Coordonnatrice du GARR, Madame Colette Lespinasse, a mis l’accent sur l’importance des activités psychosociales dans la vie des enfants, surtout après le terrible choc du 12 janvier. Elle en a profité pour remercier l’organisme Christian Aid qui, dit-elle, a permis au GARR d’offrir à des centaines d’enfants l’opportunité de s’épanouir et de surmonter le drame vécu lors du séisme.
« Les enfants ont besoin de notre support. Soyons disposés à les encourager ! », a conclu Mme Lespinasse.
Le programme de clôture des activités des clubs de Lilavois et Delmas s’est achevé sur de chaleureux applaudissements qui ont salué les prestations d’un groupe de jeunes clowns auteurs de saynètes sur l’environnement et les droits de l’enfant.
(Source : GARR)
lundi 2 août 2010
INTERNATIONALE
AHMADINEJAD VEUT DEBATTRE EN FACE A FACE AVEC OBAMA
Mots clés : nucléaire ONU dialogue, IRAN, ETATS-UNIS, Obama, Ahmadinejad
Le président iranien propose à son homologue américain de discuter des questions mondiales devant les caméras en septembre, lors de l'assemblée générale des Nations unies.
Le président iranien appelle son homologue américain à débattre «face à face, d'homme à homme» devant les médias lors de sa venue à New York pour l'assemblée générale des Nations unies qui se tiendra à partir du 23 septembre.
Il s'est dit prêt à dialoguer avec Obama pour exposer les «solutions aux problèmes mondiaux afin de voir quelles sont les meilleures», lors d'un congrès à Téhéran qui réunissait des Iraniens expatriés. La Maison-Blanche n'a pas donné de réponse.
Cette proposition intervient alors que les pays occidentaux ont renforcé le 9 juin dernier leurs sanctions contre la République islamique, soupçonnée de chercher à obtenir l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que le régime iranien dément.
En septembre prochain, de nouvelles négociations sont prévues entre l'Iran et le groupe des Six - Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne - ainsi qu'avec le groupe de Vienne constitué par les Etats-Unis, la France et la Russie. Ces discussions porteront sur un éventuel échange de combustible nucléaire.
Une proposition récurrente
Ce n'est pas la première fois que le président iranien propose de débattre avec son homologue américain. En 2006, il avait émis l'idée d'un débat avec George W. Bush, et lui avait adressé une lettre de 18 pages évoquant les valeurs religieuses, l'histoire et les relations internationales. Lettre restée sans réponse.
Ahmadinejad avait alors présenté ce refus comme de la peur de la part du prédécesseur d'Obama.
En mai 2009, il avait déclaré vouloir dialoguer avec le président américain s'il était réélu en juin, «pour débattre des enjeux mondiaux, tels que la paix dans le monde et la sécurité». Mais les conditions étaient posées : il était pour lui hors de question que l'Iran abandonne son programme nucléaire - notamment ses avancées dans l'enrichissement d'uranium -. Après sa réélection le 12 juin, il avait réitéré sa proposition. La Maison-Blanche n'avait pas donné suite.
(Source : Le Figaro)
Mots clés : nucléaire ONU dialogue, IRAN, ETATS-UNIS, Obama, Ahmadinejad
Le président iranien propose à son homologue américain de discuter des questions mondiales devant les caméras en septembre, lors de l'assemblée générale des Nations unies.
Le président iranien appelle son homologue américain à débattre «face à face, d'homme à homme» devant les médias lors de sa venue à New York pour l'assemblée générale des Nations unies qui se tiendra à partir du 23 septembre.
Il s'est dit prêt à dialoguer avec Obama pour exposer les «solutions aux problèmes mondiaux afin de voir quelles sont les meilleures», lors d'un congrès à Téhéran qui réunissait des Iraniens expatriés. La Maison-Blanche n'a pas donné de réponse.
Cette proposition intervient alors que les pays occidentaux ont renforcé le 9 juin dernier leurs sanctions contre la République islamique, soupçonnée de chercher à obtenir l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que le régime iranien dément.
En septembre prochain, de nouvelles négociations sont prévues entre l'Iran et le groupe des Six - Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne - ainsi qu'avec le groupe de Vienne constitué par les Etats-Unis, la France et la Russie. Ces discussions porteront sur un éventuel échange de combustible nucléaire.
Une proposition récurrente
Ce n'est pas la première fois que le président iranien propose de débattre avec son homologue américain. En 2006, il avait émis l'idée d'un débat avec George W. Bush, et lui avait adressé une lettre de 18 pages évoquant les valeurs religieuses, l'histoire et les relations internationales. Lettre restée sans réponse.
Ahmadinejad avait alors présenté ce refus comme de la peur de la part du prédécesseur d'Obama.
En mai 2009, il avait déclaré vouloir dialoguer avec le président américain s'il était réélu en juin, «pour débattre des enjeux mondiaux, tels que la paix dans le monde et la sécurité». Mais les conditions étaient posées : il était pour lui hors de question que l'Iran abandonne son programme nucléaire - notamment ses avancées dans l'enrichissement d'uranium -. Après sa réélection le 12 juin, il avait réitéré sa proposition. La Maison-Blanche n'avait pas donné suite.
(Source : Le Figaro)
HAITI / REPUBLIQUE DOMINICAINE / UNIVERSITE
POSE DE LA PREMIERE PIERRE
Le président René Préval et son homologue dominicain, Leonel Fernandez Reyna ont inauguré, samedi 31, les travaux de construction d’un campus universitaire à Limonade dans le département du Nord.
Financé par la République Dominicaine à hauteur de 50 millions de dollars américains, ce projet va permettre à Haïti d’avoir une Université capable d’accueillir 10,000 étudiants par jour, selon Leonel Fernandez.
« Ce campus universitaire sera composé de quatre bâtiments de trois étages, 72 salles de classe, comprenant une bibliothèque, des salles de réunions, des laboratoires, des installations académiques, administratives et récréatives hypermoderne », précise le président dominicain.
Contrairement au président Préval, Leonel Fernandez a été chaleureusement accueilli par des Haïtiens venus assistés à la cérémonie de la pose de la première pierre de l’Université du Nord.
Des militants d’organisations populaires hostiles au pouvoir en place scandaient des propos défavorables au chef de l’État qui se dirigeait vers le site où sera construit le nouveau campus universitaire offert par la République Dominicaine.
Le président haïtien a salué la vision de son homologue dominicain et son engagement auprès du peuple haïtien.
Le président René Préval et son homologue dominicain, Leonel Fernandez Reyna ont inauguré, samedi 31, les travaux de construction d’un campus universitaire à Limonade dans le département du Nord.
Financé par la République Dominicaine à hauteur de 50 millions de dollars américains, ce projet va permettre à Haïti d’avoir une Université capable d’accueillir 10,000 étudiants par jour, selon Leonel Fernandez.
« Ce campus universitaire sera composé de quatre bâtiments de trois étages, 72 salles de classe, comprenant une bibliothèque, des salles de réunions, des laboratoires, des installations académiques, administratives et récréatives hypermoderne », précise le président dominicain.
Contrairement au président Préval, Leonel Fernandez a été chaleureusement accueilli par des Haïtiens venus assistés à la cérémonie de la pose de la première pierre de l’Université du Nord.
Des militants d’organisations populaires hostiles au pouvoir en place scandaient des propos défavorables au chef de l’État qui se dirigeait vers le site où sera construit le nouveau campus universitaire offert par la République Dominicaine.
Le président haïtien a salué la vision de son homologue dominicain et son engagement auprès du peuple haïtien.
HAITI / REPUBLIQUE DOMINICAINE / COOPERATION
REPRISE DES ACTIVITES DE LA COMMISSION MIXTE HAITIANO-DOMINICAINE
Le président haïtien, René Préval et son homologue dominicain, Leonel Fenandez, ont relancé, le samedi 31 juillet 2010, les travaux de la commission mixte haïtiano-dominicaine.
Les deux chefs d'Etats ont soutenu que la commission fonctionnera en tant qu'un forum permanent pour débattre des difficultés communes qui nécessitent des solutions consensuelles.
Dans une déclaration conjointe les deux Etats se sont engagés à œuvrer en vue d'élaborer des projets communs, adopter un calendrier de réunion, convoquer une réunion ministérielle et approuver des politiques sur le fonctionnement des sous commissions.
Les deux chefs d'Etat ont également convenu des thèmes des commissions que sont l'agriculture, l'économie, la sécurité, la migration, le tourisme, le commerce, l'éducation, les sports et la santé.
Le président Fernandez a soutenu qu'après le diagnostic des problèmes il sera possible de trouver des consensus et des solutions conjointes. Il a fait valoir que le séisme du 12 janvier a permis de rénover et revitaliser les relations entre les deux pays. « Nous devons accélérer le processus de développement de nos deux peuples et solutionner ce qui représentent des sources de conflits dont la migration », a insisté le président dominicain.
De son coté, le président Préval a estimé que les relations haïtiano-dominicaines seraient plus harmonieuses si les travaux de la commission n'avaient pas été interrompus. Il a également averti que la République Dominicaine et Haïti ouvriront des portes ouvertes pour la compétitivité internationale.
Dans le même temps il rappelé que son pays peut recevoir les investissements des entrepreneurs dominicains ce qui permettra de créer des emplois afin de réduire la pauvreté.
Pendant la cérémonie de signature de l'accord dans la zone franche de Codevi, le chef de l'Etat haïtien a décoré son homologue dominicain de l'ordre national Pan américain Pétion et Bolivar.
Le président haïtien, René Préval et son homologue dominicain, Leonel Fenandez, ont relancé, le samedi 31 juillet 2010, les travaux de la commission mixte haïtiano-dominicaine.
Les deux chefs d'Etats ont soutenu que la commission fonctionnera en tant qu'un forum permanent pour débattre des difficultés communes qui nécessitent des solutions consensuelles.
Dans une déclaration conjointe les deux Etats se sont engagés à œuvrer en vue d'élaborer des projets communs, adopter un calendrier de réunion, convoquer une réunion ministérielle et approuver des politiques sur le fonctionnement des sous commissions.
Les deux chefs d'Etat ont également convenu des thèmes des commissions que sont l'agriculture, l'économie, la sécurité, la migration, le tourisme, le commerce, l'éducation, les sports et la santé.
Le président Fernandez a soutenu qu'après le diagnostic des problèmes il sera possible de trouver des consensus et des solutions conjointes. Il a fait valoir que le séisme du 12 janvier a permis de rénover et revitaliser les relations entre les deux pays. « Nous devons accélérer le processus de développement de nos deux peuples et solutionner ce qui représentent des sources de conflits dont la migration », a insisté le président dominicain.
De son coté, le président Préval a estimé que les relations haïtiano-dominicaines seraient plus harmonieuses si les travaux de la commission n'avaient pas été interrompus. Il a également averti que la République Dominicaine et Haïti ouvriront des portes ouvertes pour la compétitivité internationale.
Dans le même temps il rappelé que son pays peut recevoir les investissements des entrepreneurs dominicains ce qui permettra de créer des emplois afin de réduire la pauvreté.
Pendant la cérémonie de signature de l'accord dans la zone franche de Codevi, le chef de l'Etat haïtien a décoré son homologue dominicain de l'ordre national Pan américain Pétion et Bolivar.
HAITI / ELECTIONS
HAITIAN MUSICIANS SEEK PRESIDENCY
BY JACQUELINE CHARLES
JCHARLES@MIAMIHERAL D.COM
He's already the president of Haitian konpa music, and now Michel Martelly, aka Sweet Micky, may be seeking another kind of presidential office -- that of his native Haiti.
Martelly is the latest celebrity to eye the upcoming Nov. 28 presidential balloting in quake-shattered Haiti, confirming to The Miami Herald that he's ``getting my papers ready'' for a run.
Martelly isn't the only musician with his eyes on the presidential palace. Several sources told The Herald Thursday that Hip-Hop star Wyclef Jean, who is in Haiti, officially announced his intentions in a series of meetings. He has lawyers working on his documents.
Jean's uncle, Haiti Ambassador to the U.S. Raymond Joseph, will also be a candidate. He reportedly sent his resignation to Haitian President René Préval a few days ago.
Candidates can officially begin filing Sunday. A nine-member electoral council will then determine who is qualified to run under Haitian law.
Martelly said he is busy preparing his candidacy: ``I've put together a team and if I can put all the elements together, most likely I will run.''
He said his goal is to be ``someone who inspires people. I want to change things in Haiti.''
Read more: http://www.miamiher ald.com/2010/ 07/30/1753001/ haitian-musician s-seek-presidenc y.html#ixzz0vAOk Znmv
BY JACQUELINE CHARLES
JCHARLES@MIAMIHERAL D.COM
He's already the president of Haitian konpa music, and now Michel Martelly, aka Sweet Micky, may be seeking another kind of presidential office -- that of his native Haiti.
Martelly is the latest celebrity to eye the upcoming Nov. 28 presidential balloting in quake-shattered Haiti, confirming to The Miami Herald that he's ``getting my papers ready'' for a run.
Martelly isn't the only musician with his eyes on the presidential palace. Several sources told The Herald Thursday that Hip-Hop star Wyclef Jean, who is in Haiti, officially announced his intentions in a series of meetings. He has lawyers working on his documents.
Jean's uncle, Haiti Ambassador to the U.S. Raymond Joseph, will also be a candidate. He reportedly sent his resignation to Haitian President René Préval a few days ago.
Candidates can officially begin filing Sunday. A nine-member electoral council will then determine who is qualified to run under Haitian law.
Martelly said he is busy preparing his candidacy: ``I've put together a team and if I can put all the elements together, most likely I will run.''
He said his goal is to be ``someone who inspires people. I want to change things in Haiti.''
Read more: http://www.miamiher ald.com/2010/ 07/30/1753001/ haitian-musician s-seek-presidenc y.html#ixzz0vAOk Znmv
HAITI / COLOMBIE / COOPERATION
LE PRESIDENT ELU DE LA COLOMBIE PROMET SON SOUTIEN A HAITI
La capitale haïtienne a accueilli, ce vendredi 30 juillet, le président élu de la Colombie, Juan Manuel Santos. Cette visite, qui constitue la dernière étape d’une longue tournée régionale, a été l’occasion pour le futur chef de l’Etat colombien d’assurer à son homologue haïtien, René Préval, le soutien de son pays au processus de reconstruction d’Haïti.
Au cours de sa visite de quelques heures dans le pays, M. Santos a rencontré le chef de l’Etat haïtien René Préval et le Premier ministre Jean-Max Bellerive. Des échanges qui se sont déroulées autour de la problématique régionale et des difficultés rencontrées dans le processus de reconstruction suite au séisme du 12 janvier qui a ravagé le pays. Les deux présidents ont également abordé des questions bilatérales ainsi que la lutte contre le narcotrafic.
Le Président élu de la Colombie a eu l’occasion de traverser le centre-ville d’Haïti et d’avoir une idée de l’ampleur des dégâts dans ce qui fut naguère le poumon de l’économie haïtienne. Et pour décrire la situation du pays, des termes comme « complexe », « dramatique » et « compliqué » ont été entre autres vocables utilisés par l’illustre visiteur.
Mais c’est une visite placée sous le signe de la solidarité qu’a effectuée en Haïti le futur chef d’Etat de la Colombie. Il a rappelé que les deux pays ont d’« excellentes relations bilatérales » et assuré qu’Haïti peut compter sur l’appui de son pays. « La Colombie continuera à soutenir Haïti comme elle le faisait avant », promet-il.
Une aide sous de multiples formes
Le soutien à Haïti se traduira par de l’aide monétaire, financière et logistique. Le Président élu a aussi promis l’appui de la Colombie dans les instances financières internationales. M. Santos s’est par ailleurs engagé à soutenir directement le processus démocratique dans le pays. Un soutien qui prend la forme de présence policière sur le territoire.
Aussi, la Colombie dispose-t-elle d’un contingent de 23 policiers au sein de la MINUSTAH. Ce contingent bénéficiera, en septembre, de l’arrivée de 14 autres policiers. Ces derniers intégreront des Unités anti-kidnapping, de lutte contre la drogue ou servant à la protection des frontières.
Le prochain chef de l’Etat colombien dit constater la nécessité de renforcer les capacités de l’Etat haïtien et de ses institutions, dont les Ministères. Pour lui, « la communauté internationale doit travailler avec les institutions de l’Etat afin d’accroitre ses capacités ».
De même, l’effort humanitaire en faveur d’Haïti s’est avéré assez important. En effet, sitôt après le séisme, la Colombie avait dépêché dans le pays une équipe de secours comprenant entre autres des experts et des chiens. Elle a également acheminé deux bateaux comportant 165 tonnes de vivres, de médicaments, de tentes et autres destinés à la police nationale d’Haïti (PNH).
Maintenant, la Colombie a sur place un grand contingent de la Croix-Rouge qui travaille dans les domaines de la santé, de l’eau et assainissement ainsi que de la distribution de l’aide alimentaire et non alimentaire dans des camps. Les volontaires de la Croix-Rouge colombienne fournissent également un appui à la reconstruction d’un hôpital à Cabaret et d’une école à Lafito, une zone limitrophe à la capitale haïtienne.
Le Président élu de la Colombie a visité le camp Caradeux abritant des déplacés de la capitale. Il s’est entretenu avec des résidents qui ont fait part de leurs difficiles conditions de vie sous les tentes. Et le président de promettre son aide pour que « chacun puisse avoir un habitat de meilleure qualité ».
Avec Edmond Mulet, il a aussi eu des échanges. L’occasion pour le Représentant spécial de présenter à son hôte un bilan de la situation comprenant entre autres les difficultés rencontrées, la réponse humanitaire apportée ainsi que les défis à relever. Une présentation qui a également fait la part belle aux potentialités inexploitées du pays.
Port-au-Prince a été l’ultime étape du périple régional qui aura conduit le président élu successivement au Mexique, Panama, Costa Rica, Chili, Argentine, Pérou et la République Dominicaine, avant son intronisation le 7 août prochain. Et l’un des thèmes au centre des débats avec son homologue dominicain, Leonel Fernàndez, est la situation d’Haïti après la catastrophe de janvier dernier qui a fait plus de 250.000 tués et des dégâts matériels considérables.
(Source : www.minustah.org)
La capitale haïtienne a accueilli, ce vendredi 30 juillet, le président élu de la Colombie, Juan Manuel Santos. Cette visite, qui constitue la dernière étape d’une longue tournée régionale, a été l’occasion pour le futur chef de l’Etat colombien d’assurer à son homologue haïtien, René Préval, le soutien de son pays au processus de reconstruction d’Haïti.
Au cours de sa visite de quelques heures dans le pays, M. Santos a rencontré le chef de l’Etat haïtien René Préval et le Premier ministre Jean-Max Bellerive. Des échanges qui se sont déroulées autour de la problématique régionale et des difficultés rencontrées dans le processus de reconstruction suite au séisme du 12 janvier qui a ravagé le pays. Les deux présidents ont également abordé des questions bilatérales ainsi que la lutte contre le narcotrafic.
Le Président élu de la Colombie a eu l’occasion de traverser le centre-ville d’Haïti et d’avoir une idée de l’ampleur des dégâts dans ce qui fut naguère le poumon de l’économie haïtienne. Et pour décrire la situation du pays, des termes comme « complexe », « dramatique » et « compliqué » ont été entre autres vocables utilisés par l’illustre visiteur.
Mais c’est une visite placée sous le signe de la solidarité qu’a effectuée en Haïti le futur chef d’Etat de la Colombie. Il a rappelé que les deux pays ont d’« excellentes relations bilatérales » et assuré qu’Haïti peut compter sur l’appui de son pays. « La Colombie continuera à soutenir Haïti comme elle le faisait avant », promet-il.
Une aide sous de multiples formes
Le soutien à Haïti se traduira par de l’aide monétaire, financière et logistique. Le Président élu a aussi promis l’appui de la Colombie dans les instances financières internationales. M. Santos s’est par ailleurs engagé à soutenir directement le processus démocratique dans le pays. Un soutien qui prend la forme de présence policière sur le territoire.
Aussi, la Colombie dispose-t-elle d’un contingent de 23 policiers au sein de la MINUSTAH. Ce contingent bénéficiera, en septembre, de l’arrivée de 14 autres policiers. Ces derniers intégreront des Unités anti-kidnapping, de lutte contre la drogue ou servant à la protection des frontières.
Le prochain chef de l’Etat colombien dit constater la nécessité de renforcer les capacités de l’Etat haïtien et de ses institutions, dont les Ministères. Pour lui, « la communauté internationale doit travailler avec les institutions de l’Etat afin d’accroitre ses capacités ».
De même, l’effort humanitaire en faveur d’Haïti s’est avéré assez important. En effet, sitôt après le séisme, la Colombie avait dépêché dans le pays une équipe de secours comprenant entre autres des experts et des chiens. Elle a également acheminé deux bateaux comportant 165 tonnes de vivres, de médicaments, de tentes et autres destinés à la police nationale d’Haïti (PNH).
Maintenant, la Colombie a sur place un grand contingent de la Croix-Rouge qui travaille dans les domaines de la santé, de l’eau et assainissement ainsi que de la distribution de l’aide alimentaire et non alimentaire dans des camps. Les volontaires de la Croix-Rouge colombienne fournissent également un appui à la reconstruction d’un hôpital à Cabaret et d’une école à Lafito, une zone limitrophe à la capitale haïtienne.
Le Président élu de la Colombie a visité le camp Caradeux abritant des déplacés de la capitale. Il s’est entretenu avec des résidents qui ont fait part de leurs difficiles conditions de vie sous les tentes. Et le président de promettre son aide pour que « chacun puisse avoir un habitat de meilleure qualité ».
Avec Edmond Mulet, il a aussi eu des échanges. L’occasion pour le Représentant spécial de présenter à son hôte un bilan de la situation comprenant entre autres les difficultés rencontrées, la réponse humanitaire apportée ainsi que les défis à relever. Une présentation qui a également fait la part belle aux potentialités inexploitées du pays.
Port-au-Prince a été l’ultime étape du périple régional qui aura conduit le président élu successivement au Mexique, Panama, Costa Rica, Chili, Argentine, Pérou et la République Dominicaine, avant son intronisation le 7 août prochain. Et l’un des thèmes au centre des débats avec son homologue dominicain, Leonel Fernàndez, est la situation d’Haïti après la catastrophe de janvier dernier qui a fait plus de 250.000 tués et des dégâts matériels considérables.
(Source : www.minustah.org)
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