OUANAMINTHE À L’HEURE DE SON 203e ANNÉE D’EXISTENCE
Le 15 août de cette année marquera le 203ième anniversaire de la ville de Ouanaminthe, baptisée la ville de Théodore Davilmar.
À quelques jours de la tenue des festivités devant marquer cette fête, à double sens : commémoration de la Notre-Dame d’Assomption, patronne de la ville, et 203 ans depuis que Ouanaminthe a été élevée au rang des communes, cette ville ne semble pas prête, a constaté plusieurs citoyens, pour accueillir la fête.
L’état physique même de la ville semble donner raison aux constats des citoyens. L’insalubrité qui gangrène les voies (principales et secondaires) de la ville, le rationnement drastique du courant électrique de l’État, la montée incessante du phénomène de l’insécurité, accompagné, aujourd’hui, des actes de kidnapping, l’état de délabrement de certaines rues, sont, entre autres, des faits ponctuels qui expliquent le constat des gens avisés ?
Au cours d’une intervention, dans une émission politique, animée par le journaliste Williamson Jean, la semaine écoulée, sur les ondes de la radio municipale de la ville, Ouanaminthe F.M., logée au Complexe administratif, le maire principale de la ville, Rony Pierre, a indiqué qu’ « une équipe mobilisée par la mairie doit faire, avant le 15 août, la toilette de la ville. » En d’autres termes, doit procéder au nettoyage de la ville.
Faut-il attendre chaque 15 août pour faire la toilette de la ville ? Combien de zones, de cités seront touchées par cette mesure ? Que fau-il espérer de meilleur cette année pour la Notre-Dame ici à Ouanaminthe, outre les dizaines d’affiches de bals ?
Le support… de chacun des fils et de chacune des filles authentiques pourra, sans l’ombre d’un doute, contribuer à changer le visage de cette importante ville frontalière du pays, non pas pendant une quelconque période mais en tout temps.
Les statistiques, non fiables, laissent croire que Ouanaminthe, à travers les recettes douanières, contribue à plus de 20 millions de gourdes par mois à l’assiette fiscale du pays.
Et, alors…
Sylvestre Fils Dorcilus
Journaliste indépendant
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