TOUS ENSEMBLE : FAISONS DE 2011 UNE BONNE ANNÉE
À l’aurore de 2011, je voudrais « tant bien que mal » souhaiter à chacune, chacun, de vous (familles, amis, collègues de travail, collègues de mouvement sociopolitiques, confrères de la presse, camarades de cours, etc.) une EXCELLENTE ET HEUREUSE ANNÉE 2011.
Il n’est aucun secret pour personne que l’année 2010, la plus récente de notre histoire, après des décennies, n’avait brillé que par ses multiples déboires et mésaventures : catastrophes naturelles, humaines, crises sociales, culturelles, économiques, politiques, épidémie et autres... Elle nous a laissé un goût amère difficile à adoucir, des pleurs dont il nous faut des et des années pour les guérir, des larmes qui ne cesserons de couler dans nos yeux que lorsque nous passerons de vie à trépas.
Et pourtant, que l’on veille ou non, nous sommes tous responsables, en grande partie, de tous ces maux. Volontiers ou pas.
Nous le savons tous, qu’il ne dépend pas parfaitement de nous que la traversée de ces trois cent soixante cinq jours se fasse sans obstacle. Bien des événements, heureux ou malheureux, sont à même de venir perturber le cours de nos vies personnelles, familiales, amoureuse et professionnelles.
Pour cela, je souhaite à chacun de pouvoir trouver – près de lui –, si besoin ait, présence, soutien et réconfort. Également, je souhaite à nos proches de pouvoir trouver auprès de nous, dans les mêmes circonstances, une oreille attentive, un cœur compatissant et une main secourable.
Cela, à dire vrai, ne dépend que de notre détermination, de notre décision intime à contribuer, chacun à sa mesure, à ce qu’autour de nous, HAITI, soit plus belle, plus juste et plus fraternelle. Ne laissons plus notre société s’étiole et se déshumanise du fait de la disparition de millions de gestes simples, au quotidien, qui ne nous coûteraient rien de plus qu’un peu d’attention aux autres.
Je ne veux pas, étant que journaliste et communicateur, me substituer à ces solidarités. Comment puis-je le faire ? Pourtant, il m’appartient, étant que citoyen de mon pays, de même pour vous, de contribuer, à ma manière, à ce que 2011 soit pour tout un chacun une EXCELLENTE ET HEUREUSE ANNÉE.
Cela constitue un grand défi que pour pouvoir le relever, nous devons nous engager à participer aux activités de notre pays. Nous devons, tous, participer dans les grandes décisions de notre chère HAITI. Non point en décidant de ne participer que dans les bonnes choses, mais aussi en sachant discerner, parmi les soubresauts du pays, les événements qui nous semblent porteurs d’espérance pour nous-mêmes, notre famille, nos amis (voisins).
Bien que nous vivons actuellement dans une conjoncture politique qui pourrait durcir les positions des uns et des autres, je souhaite à ce que chaque haïtien, à quelque secteur qu’il appartient et peu importe son appartenance sociale, économique, culturelle, politique, reste ouvert au dialogue et à l’écoute de l’autre.
2011 sera, en effet, pour notre pays, une année décisive. Le deuxième tour de deux scrutins indispensables : présidentiel et législatif – déjà en voie de boycotte et s’il y a lieu – nous permettront de décider ensemble de l’avenir que nous voulons construire pour notre pays et sa jeunesse. Le cas contraire que faire alors ? Ensemble nous devons trouver une alternative.
Aussi, les collectivités territoriales devraient eu lieu au cours de l’année 2011. Encore du pain sur la planche pour nous tous.
En fait, aux politiciens, je dis faire montre de ce que vous êtes vraiment, aux membres du gouvernement, je dis montrer que vous êtes des dirigeants réels, aux membres de la presse, je dis faire votre travail sans passion, aux amis de la communauté internationale, je dis continuer d’assister le pays sans s’ingérer profondément dans ses affaires internes, aux médecins, je dis continuer de fournir des soins aux patients (du choléra) dans votre clinique, aux policiers, juges, je dis continuer votre travail avec autant d’équité et de tact, aux ingénieurs, architectes, je dis prendre votre engagement pour participer dans la reconstruction du pays, aux enseignants, je dis continuer à fournir le pain de l’instruction aux jeunes assoiffés, à quelque secteur que vous appartenir, car je ne peux tout énumérer pour l’instant, je dis continuer votre travail tout en respectant : votre supérieur et l’étique de votre profession.
Et, en fin, aux fauteurs de troubles, je dis arrêter vos turbulences, vos actions malhonnêtes, et surtout, je dis convertissez vous, car il y a encore de la place pour vous dans notre société.
Sur ce, je souhaite une EXCELLENTE ET HEUREUSE ANNÉE à tous.
Sylvestre Fils DORCILUS
Journaliste / Communicateur
(509) 3632-9771 / 3928-6825
sfdorcilus@gmail.com
dsylvestrefils@yahoo.fr
samedi 8 janvier 2011
vendredi 3 septembre 2010
HAITI / ELECTIONS
LE MINISTRE-CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE, YVES CHRISTALIN, A REMIS SA DÉMISSION
Il va se consacrer entièrement à sa campagne, annonce son chef de cabinet
Le ministre des affaires sociales et du travail, Yves Christalin, candidat à la présidence sous la bannière de « LAVNI » (L’Avenir), a formellement remis sa démission jeudi au chef du gouvernement, Jean Max Bellerive, pour se consacrer entièrement à sa campagne électorale.
L’information a été confirmée pour Radio Kiskeya par le chef de cabinet du ministre, Me Newton Saint-Juste, qui a promis de rendre publique la lettre de démission.
Membre-fondateur de la plateforme présidentielle INITE (Unité), M. Christalin avait résolu de se porter candidat sous la bannière d’un groupement politique issu de Lavalas au lendemain du choix de Jude Célestin par le président René Préval comme candidat à la présidence de ladite plateforme.
Cette décision lui a valu de sérieuses critiques, autant qu’au Conseil Electoral Provisoire (CEP) qui a agréé sa candidature, du fait qu’il n’avait pas préalablement démissionné de son poste.
Dans le camp de Christalin, on a tenté d’expliquer que la Loi ne l’y contraignait point. Ce à quoi l’opposition a répondu qu’il s’agit d’une question d’éthique.
Dans les dernières 48 heures ayant précédé l’annonce officielle de la démission, le bruit avait couru que M. Christalin était en conflit ouvert avec le chef de l’Etat et le ministre des Finances au sujet de la décision d’augmenter de plus de 100 millions de dollars le montant des fonds alloués à des travaux d’infrastructure et de la diminution de l’enveloppe budgétaire allouée à son Ministère.
Le ministre-candidat avait formellement démenti ces rumeurs dans une interview accordée mercredi à Radio Kiskeya.
Il va se consacrer entièrement à sa campagne, annonce son chef de cabinet
Le ministre des affaires sociales et du travail, Yves Christalin, candidat à la présidence sous la bannière de « LAVNI » (L’Avenir), a formellement remis sa démission jeudi au chef du gouvernement, Jean Max Bellerive, pour se consacrer entièrement à sa campagne électorale.
L’information a été confirmée pour Radio Kiskeya par le chef de cabinet du ministre, Me Newton Saint-Juste, qui a promis de rendre publique la lettre de démission.
Membre-fondateur de la plateforme présidentielle INITE (Unité), M. Christalin avait résolu de se porter candidat sous la bannière d’un groupement politique issu de Lavalas au lendemain du choix de Jude Célestin par le président René Préval comme candidat à la présidence de ladite plateforme.
Cette décision lui a valu de sérieuses critiques, autant qu’au Conseil Electoral Provisoire (CEP) qui a agréé sa candidature, du fait qu’il n’avait pas préalablement démissionné de son poste.
Dans le camp de Christalin, on a tenté d’expliquer que la Loi ne l’y contraignait point. Ce à quoi l’opposition a répondu qu’il s’agit d’une question d’éthique.
Dans les dernières 48 heures ayant précédé l’annonce officielle de la démission, le bruit avait couru que M. Christalin était en conflit ouvert avec le chef de l’Etat et le ministre des Finances au sujet de la décision d’augmenter de plus de 100 millions de dollars le montant des fonds alloués à des travaux d’infrastructure et de la diminution de l’enveloppe budgétaire allouée à son Ministère.
Le ministre-candidat avait formellement démenti ces rumeurs dans une interview accordée mercredi à Radio Kiskeya.
HAITI / FRANCE / LITTERATURE
L’ÉCRIVAIN LOUIS-PHILIPPE DALEMBERT NOMMÉ CHEALIER DE L’ORDRE DES ARTS ET DES LETTRES EN FRANCE
Le jeune écrivain d’origine haïtienne, Louis-Philippe Dalembert, a été nommé – Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres – par le ministre français de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a appris l’AGENCE DE PROMOTION SOCIALE, DE COMMUNICATION ET DE MARKETING (APROSCOM).
Cette information a été rendue publique par un arrêté, en date du 23 juillet de cette année, du ministère français de la Culture et de la Communication.
Par cette distinction honorifique, Frédéric Mitterrand, un des quatre ordres ministériels de la République française, a voulu saluer la contribution et l’engagement de l’auteur au service de la culture française.
Louis Philllipe Dalembert, de formation littéraire et journalistique, est l’auteur en français et en créole, de plusieurs ouvrages touchant presque tous les genres littéraires, tels la poésie, la nouvelle, le roman, le document historique, etc.
De tous ses ouvrages figurent : « Le Crayon du bon Dieu n’a pas de gomme », « Epi oun jou konsa tèt Pastè Bab pati », « poème pour accompagner l’absence » et le tout récent « Roman de Cuba ».
Ancien pensionnaire de la très renommée Villa Médicis à Rome, Louis-Philippe Dalembert vit aujourd’hui à Berlin où il est détenteur de la prestigieuse bourse DAAD (Deutscher Akademischer Austausch Dienst), le plus important programme de bourses en Allemagne.
Il a reçu, entre autres, le Grand Prix de poésie de la ville d’Angers et a obtenu la bourse Unesco-Aschberg constituée d’une résidence d’écriture à Mishkenot Sha’ananim, Jérusalem.
L’écrivain haïtien a également été récompensé du prix RFO (Radio France Outremer) du livre 1999 pour son roman « L’Autre Face de la mer » et du Prix Casa de las Américas 2008 pour « Les dieux voyagent la nuit ».
HONDURAS / PRESSE / PERSECUTIONS
RSF-HONDURAS: LES RADIOS OPPOSÉES AU COUP D’ÉTAT NE CONNAISSENT AUCUN RÉPIT
Menaces et censure s’intensifient contre la radio éducative locale Radio Uno, connue pour sa prise de position contre le régime depuis le coup d’État du 28 juin 2009. Son signal a même été interrompu à la suite d’un acte de sabotage commis dans la nuit du 30 au 31 août 2010.
La station a néanmoins pu reprendre ses programmes, mais sous haute tension.
La répression envers Radio Uno, située à San Pedro Sula (Nord), n’a cessé de s’intensifier au cours des derniers mois. Ses studios ont notamment été la cible d’attaques au gaz toxique, entre autres intimidations régulières contre le personnel de sa rédaction.
A Tegucigalpa, la capitale, deux journalistes de Radio Globo, Carlos Paz et Oswaldo Estrada, ont été agressés, le 27 août dernier, par des policiers, alors qu’ils informaient des brutalités commises par les forces de l’ordre au cours d’une manifestation de professeurs.
Les policiers les ont passés à tabac et ont détruit leur matériel.
Outre ces abus de pouvoirs, des menaces pèsent depuis le mois de juillet sur Mayke Antúnez, autre journaliste de Radio Globo, comme l’a rapporté le Comité pour la défense des droits de l’homme au Honduras (Codeh).
Mayke Antúnez attribue l’origine de ces intimidations à une interview de Roberto Micheletti qu’elle a réalisée il y a deux mois. La journaliste avait eu le courage d’interroger l’ancien président de facto, installé après le coup d’État, sur son bilan en matière de droits de l’homme et de libertés publiques.
Ces violations du droit d’informer témoignent d’un contexte politique toujours aussi désastreux pour la liberté de la presse depuis le coup d’État.
A cet égard, nous interprétons comme un très mauvais signal la remise en liberté, bien que conditionnelle, le 31 août, du colonel José Arnulfo Jiménez, l’un des ordonnateurs de la fermeture musclée de la chaîne Canal 36, et des stations Radio Globo et Radio La Catracha à l’époque du coup d’État.
Les médias victimes de ces violations ont déclaré qu’ils feraient appel, selon le Comité pour la libre expression (C-Libre).
Le Honduras compte neuf journalistes tués depuis le 1er janvier 2010, ce qui le maintient, avec le Mexique, au rang de pays le plus dangereux du continent pour la sécurité des professionnels des médias (http://fr.rsf.org/honduras-assassinat-d-un-neuvieme-25-08-2010,38200.html
Menaces et censure s’intensifient contre la radio éducative locale Radio Uno, connue pour sa prise de position contre le régime depuis le coup d’État du 28 juin 2009. Son signal a même été interrompu à la suite d’un acte de sabotage commis dans la nuit du 30 au 31 août 2010.
La station a néanmoins pu reprendre ses programmes, mais sous haute tension.
La répression envers Radio Uno, située à San Pedro Sula (Nord), n’a cessé de s’intensifier au cours des derniers mois. Ses studios ont notamment été la cible d’attaques au gaz toxique, entre autres intimidations régulières contre le personnel de sa rédaction.
A Tegucigalpa, la capitale, deux journalistes de Radio Globo, Carlos Paz et Oswaldo Estrada, ont été agressés, le 27 août dernier, par des policiers, alors qu’ils informaient des brutalités commises par les forces de l’ordre au cours d’une manifestation de professeurs.
Les policiers les ont passés à tabac et ont détruit leur matériel.
Outre ces abus de pouvoirs, des menaces pèsent depuis le mois de juillet sur Mayke Antúnez, autre journaliste de Radio Globo, comme l’a rapporté le Comité pour la défense des droits de l’homme au Honduras (Codeh).
Mayke Antúnez attribue l’origine de ces intimidations à une interview de Roberto Micheletti qu’elle a réalisée il y a deux mois. La journaliste avait eu le courage d’interroger l’ancien président de facto, installé après le coup d’État, sur son bilan en matière de droits de l’homme et de libertés publiques.
Ces violations du droit d’informer témoignent d’un contexte politique toujours aussi désastreux pour la liberté de la presse depuis le coup d’État.
A cet égard, nous interprétons comme un très mauvais signal la remise en liberté, bien que conditionnelle, le 31 août, du colonel José Arnulfo Jiménez, l’un des ordonnateurs de la fermeture musclée de la chaîne Canal 36, et des stations Radio Globo et Radio La Catracha à l’époque du coup d’État.
Les médias victimes de ces violations ont déclaré qu’ils feraient appel, selon le Comité pour la libre expression (C-Libre).
Le Honduras compte neuf journalistes tués depuis le 1er janvier 2010, ce qui le maintient, avec le Mexique, au rang de pays le plus dangereux du continent pour la sécurité des professionnels des médias (http://fr.rsf.org/honduras-assassinat-d-un-neuvieme-25-08-2010,38200.html
samedi 28 août 2010
OUANAMINTHE / INSECURITE
PAR : SYLVESTRE FILS DORCILUS
UN PUISSANT CHEF DE GANG RETROUVÉ MORT
Le puissant chef de gang, évadé de prison (Pénitencier national) après le tremblement de terre du 12 janvier de l’année en cours, Nady Métellus alias Ti Nady, qui opérait à visière levée dans la commune de Ouanaminthe sous les yeux impuissants des agents des Forces de l’ordre, a été retrouvé mort, samedi matin (28 août) à la rue Liberté, dans la zone de Calvaire.
Son corps mutilé, a-t-on constaté, a été troué de projectiles et des larmes de couteaux. Jusqu’à présent l’auteur de cet acte n’a pas été identifié.
En effet, l’homme fort de Ouanaminthe en matière de kidnapping, de vols à mains armées, de viols, de réseaux de malfaiteurs, Nady Métellus, condamné à 15 ans de prison pour son implication dans plusieurs actes de banditisme dans la commune, a recouvré sa liberté, de justesse, le 12 janvier, lors du séisme, comme tant d’autres de ses pairs.
Depuis son retour à Ouanaminthe, où il vivait avant son condamnation, la population vivait dans la terreur. Son réseau mafieux recommençait à fonctionner pour la plus belle. Ce qui représentait un défi énorme pour les forces de l’ordre et la justice. Bon nombre de cas d’enlèvements, suivis d’assassinats, malgré les rançons, ont été enregistrés dans la ville.
La mort de ce chef de gang, recherché activement par la Police, a anéanti la peur qui rongeait le cœur des divers membres de la population qui, vraisemblablement rallait un ouf de soulagement en dépit du fait qu’il reste encore à démanteler le réseau totalement.
Le corps de la victime a été enterré dans le cimetière de Ouanaminthe après des constats d’un des juges de paix de la ville.
UN PUISSANT CHEF DE GANG RETROUVÉ MORT
Le puissant chef de gang, évadé de prison (Pénitencier national) après le tremblement de terre du 12 janvier de l’année en cours, Nady Métellus alias Ti Nady, qui opérait à visière levée dans la commune de Ouanaminthe sous les yeux impuissants des agents des Forces de l’ordre, a été retrouvé mort, samedi matin (28 août) à la rue Liberté, dans la zone de Calvaire.
Son corps mutilé, a-t-on constaté, a été troué de projectiles et des larmes de couteaux. Jusqu’à présent l’auteur de cet acte n’a pas été identifié.
En effet, l’homme fort de Ouanaminthe en matière de kidnapping, de vols à mains armées, de viols, de réseaux de malfaiteurs, Nady Métellus, condamné à 15 ans de prison pour son implication dans plusieurs actes de banditisme dans la commune, a recouvré sa liberté, de justesse, le 12 janvier, lors du séisme, comme tant d’autres de ses pairs.
Depuis son retour à Ouanaminthe, où il vivait avant son condamnation, la population vivait dans la terreur. Son réseau mafieux recommençait à fonctionner pour la plus belle. Ce qui représentait un défi énorme pour les forces de l’ordre et la justice. Bon nombre de cas d’enlèvements, suivis d’assassinats, malgré les rançons, ont été enregistrés dans la ville.
La mort de ce chef de gang, recherché activement par la Police, a anéanti la peur qui rongeait le cœur des divers membres de la population qui, vraisemblablement rallait un ouf de soulagement en dépit du fait qu’il reste encore à démanteler le réseau totalement.
Le corps de la victime a été enterré dans le cimetière de Ouanaminthe après des constats d’un des juges de paix de la ville.
NORD / ULCC / BUREAU
PAR DONALD GERMEUS
UN BUREAU DE L’UNITE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION (ULCC) DANS LE NORD
Le Directeur général de l’Unité de lutte contre la corruption, Amos Durosier, a inauguré, le vendredi 13 août dernier, un nouveau bureau départemental de l’institution dans le Nord, notamment au Cap-Haïtien (4 du village Union des Frères dans la localité de Mapou à Vaudreuil) en présence de plusieurs personnalités, entre autres, le Directeur général du ministère de l’Economie et des Finances, Pierre Hérold Etienne, le délégué du Nord, Georgemin Prophète, le commissaire de Police du Cap-Haïtien, Lesly Charles Pierre, des représentants de la justice, des élus locaux et des membres de la société civile.
Dans son intervention, Amos Durosier a indiqué que, « les missions de l’ULCC consistent à protéger les biens publics et collectifs, assurer l’efficacité des mesures et actions afin de prévenir, dépister, sanctionner et éliminer les actes de corruption et infractions assimilées, favoriser la transparence dans la gestion de la chose publique, établir un climat de confiance pour promouvoir l’investissement privé, moraliser l’administration publique et la vie publique en général. »
Il a également mis l’accent sur les effets néfastes de la corruption. Selon lui, ce fléau : érode les principes régissant un état de droit, encourage des pratiques discriminatoires, ralentit le développement économique et social et favorise l’émergence d’une mentalité de gain facile.
Intervenant aussi à la cérémonie, le directeur général du ministère de l’Economie et des Finances (MEF), Pierre Hérold Etienne, a, pour sa part, fait savoir que « la création de l’ULCC s’inscrit dans le cadre des efforts du dit ministère de mieux assurer la gestion des finances publiques. »
Le directeur du bureau départemental de l’Unité de lutte contre la corruption dans le Nord, Noncent Kenny, a, de son coté, souligné que « la lutte contre la corruption n’est pas une sinécure. » En ce sens, il a appelé à la collaboration de tous les secteurs de la région.
L’ULCC est créée le 8 septembre 2004, elle est sous la tutelle du ministère de l’Économie et des Finances.
donaldgermeus@yahoo.fr
UN BUREAU DE L’UNITE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION (ULCC) DANS LE NORD
Le Directeur général de l’Unité de lutte contre la corruption, Amos Durosier, a inauguré, le vendredi 13 août dernier, un nouveau bureau départemental de l’institution dans le Nord, notamment au Cap-Haïtien (4 du village Union des Frères dans la localité de Mapou à Vaudreuil) en présence de plusieurs personnalités, entre autres, le Directeur général du ministère de l’Economie et des Finances, Pierre Hérold Etienne, le délégué du Nord, Georgemin Prophète, le commissaire de Police du Cap-Haïtien, Lesly Charles Pierre, des représentants de la justice, des élus locaux et des membres de la société civile.
Dans son intervention, Amos Durosier a indiqué que, « les missions de l’ULCC consistent à protéger les biens publics et collectifs, assurer l’efficacité des mesures et actions afin de prévenir, dépister, sanctionner et éliminer les actes de corruption et infractions assimilées, favoriser la transparence dans la gestion de la chose publique, établir un climat de confiance pour promouvoir l’investissement privé, moraliser l’administration publique et la vie publique en général. »
Il a également mis l’accent sur les effets néfastes de la corruption. Selon lui, ce fléau : érode les principes régissant un état de droit, encourage des pratiques discriminatoires, ralentit le développement économique et social et favorise l’émergence d’une mentalité de gain facile.
Intervenant aussi à la cérémonie, le directeur général du ministère de l’Economie et des Finances (MEF), Pierre Hérold Etienne, a, pour sa part, fait savoir que « la création de l’ULCC s’inscrit dans le cadre des efforts du dit ministère de mieux assurer la gestion des finances publiques. »
Le directeur du bureau départemental de l’Unité de lutte contre la corruption dans le Nord, Noncent Kenny, a, de son coté, souligné que « la lutte contre la corruption n’est pas une sinécure. » En ce sens, il a appelé à la collaboration de tous les secteurs de la région.
L’ULCC est créée le 8 septembre 2004, elle est sous la tutelle du ministère de l’Économie et des Finances.
donaldgermeus@yahoo.fr
AEROPORT DU CAP-HAITIEN / REHABILITATION
PAR DONALD GERMEUS
VERS LA RÉHABILITATION DE L’AÉROPORT INTERNATIONAL DU CAP-HAITIEN
La cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation de l’Aéroport international du Cap-Haïtien s’est déroulée le lundi 23 août 2010, en présence de diverses personnalités, dont le représentant du président René Préval, Jocelerme Privert, conseiller du chef et ex-ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, de l’ambassadeur du Vénézuela en Haïti, Pedro Antonio Camino Gonzales, des ministres des Travaux Publics,Transports et Communication et du Tourisme, Jacques Gabriel et Patrick Delatour.
Le Directeur général de l’Autorité aéroportuaire nationale (AAN), Lionel Isaac, des Sénateurs du Nord Kély Bastien et Moïse Jean-Charles, des ex-ministres et sénateurs originaires du Nord, des autorités locales et départementales, des membres du secteur privé et de la société civile ont également assisté à la cérémonie.
Les travaux de la réhabilitation de l’Aéroport international de la deuxième ville du pays, selon les responsables, coûteront plus de 30 millions dollars américains et seront exécutés par la compagnie : Constructora del Alba Bolivariana C.A. sur une période de 18 mois, soit en avril 2012.
Les travaux seront financés par la Banque de Développement Economique et Social du Vénézuela. La somme devant financer cet ouvrage fait l’objet d’un accord de prêt ratifié par le Parlement haïtien en décembre 2009.
La mobilisation en faveur de la réhabilitation de l’Aéroport international du Cap-Haïtien remonte à l’année 1986. Depuis, les travaux ont été lancés et interrompus à maintes reprises.
Des turbulences politiques auraient toujours été à la base des interruptions, selon les intervenants à la cérémonie.
Réjouissant du lancement des travaux, la population du Nord, dit souhaiter que les travaux puissent arriver à terme contrairement aux années antérieures.
donaldgermeus@yahoo.fr
VERS LA RÉHABILITATION DE L’AÉROPORT INTERNATIONAL DU CAP-HAITIEN
La cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation de l’Aéroport international du Cap-Haïtien s’est déroulée le lundi 23 août 2010, en présence de diverses personnalités, dont le représentant du président René Préval, Jocelerme Privert, conseiller du chef et ex-ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, de l’ambassadeur du Vénézuela en Haïti, Pedro Antonio Camino Gonzales, des ministres des Travaux Publics,Transports et Communication et du Tourisme, Jacques Gabriel et Patrick Delatour.
Le Directeur général de l’Autorité aéroportuaire nationale (AAN), Lionel Isaac, des Sénateurs du Nord Kély Bastien et Moïse Jean-Charles, des ex-ministres et sénateurs originaires du Nord, des autorités locales et départementales, des membres du secteur privé et de la société civile ont également assisté à la cérémonie.
Les travaux de la réhabilitation de l’Aéroport international de la deuxième ville du pays, selon les responsables, coûteront plus de 30 millions dollars américains et seront exécutés par la compagnie : Constructora del Alba Bolivariana C.A. sur une période de 18 mois, soit en avril 2012.
Les travaux seront financés par la Banque de Développement Economique et Social du Vénézuela. La somme devant financer cet ouvrage fait l’objet d’un accord de prêt ratifié par le Parlement haïtien en décembre 2009.
La mobilisation en faveur de la réhabilitation de l’Aéroport international du Cap-Haïtien remonte à l’année 1986. Depuis, les travaux ont été lancés et interrompus à maintes reprises.
Des turbulences politiques auraient toujours été à la base des interruptions, selon les intervenants à la cérémonie.
Réjouissant du lancement des travaux, la population du Nord, dit souhaiter que les travaux puissent arriver à terme contrairement aux années antérieures.
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